Le 21 février prochain incha Allah les nigériens seront amenés à élire leur président de la République et leurs représentants au niveau de l’Assemblée Nationale! Pour l’heure, la campagne ne fait que battre son plein entre les différents candidats. Observateur que nous sommes, un fait a attiré notre attention qui est celui de l’intérêt porté par la jeunesse à la politique !
Jamais la jeunesse nigérienne ne s’était intéressée autant à la politique et on peut aisément s’en rendre compte en voyant l’énergie que déploie cette celle-ci pour militer sur les réseaux sociaux, Facebook notamment, dans les meetings des partis politiques à titre d’exemple ! On pourrait penser à une prise de conscience de cette jeunesse et même à la vitalité de notre démocratie car la jeunesse doit être à l’avant-garde dans la défense des acquis démocratiques et de l’intérêt général d’un pays, en témoigne le rôle joué par la jeunesse du Faso pour non seulement déposer Blaise Compaoré, mais également pour barrer la route au RSP dans sa contre révolution.
Malheureusement au Niger le militantisme sauvage, excusez-moi du terme, avec lequel les jeunes se font entendre ne laisse rien présager de tout cela !
En effet, cette jeunesse qui constitue 65 % de la population et sur les épaules de laquelle repose l’espoir d’un avenir radieux pour ce pays qui en a tant besoin après tant d’années de souffrance et de prise en otage par une « caste politique » est aujourd’hui inféodées. Notre post ne vise pas à condamner l’engagement politique de la jeunesse nigérienne dont nous faisons partie mais à dénoncer cette façon extrémiste, fanatique à faire de la politique qui porte atteinte à la cohésion et à l’unité du pays ! La jeunesse comme téléguidée distille, surtout sur les réseaux sociaux, des post de haine, de la négation de l’autre, des fausses nouvelles dont nous ignorons à quel prix !
Il est très indéniable que l’avenir de ce pays sera entre nos mains un de ces jours. C’est pour cela il importe de nous demander de quel Niger aspirons nous hériter demain ? Un Niger fissuré, divisé et déchiré ? Certainement pas à notre humble avis. Pour se faire nous devons œuvrer et militer pour un Niger uni et fort, nous devons nous engager pour des élections apaisées en étant les derniers remparts contre toute idée de diviser pour mieux régner, contre toute velléité de monter les nigériens les uns contre les autres. Faisons preuve de discernement dans les voies que nous choisissons qui ne sont pas toujours les bonnes. Cette mission est la nôtre, soit nous nous engageons, soit nous la trahissons !
Jeunesse méditons ensemble sur ces paroles du Générale ALI SAIBOU à l’ouverture des travaux préparatoires de la conférence nationale souveraine de 1990 et dont nous allons paraphraser pour dire les actes que nous poserons engagerons notre peuple et notre pays. Nous en assumerons la responsabilité devant ce peuple qui attend, devant l’extérieur qui observe et devant l’histoire qui jugera. Sachez que pour le reste rien ni personne n’est au-dessus du Niger et de son peuple. Les hommes passent avec leurs qualités et leurs défauts, le Niger reste et c’est en fonction de ses intérêts, de ses seuls intérêts que nous devons agir.
Nous fondons l’espoir que ce message de paix et d’amour de la patrie sonnera comme le fondement d’une prise de conscience pour une jeunesse véritablement autonome et nous terminerons en priant qu’Allah continue de protéger le Niger et d’unifier l’ensemble de ses fils autour de sa religion et de l’amour de son Messager Mohammed(SAW), et des valeurs de tolérance, de cohésion et de vivre-ensemble. Amine !
