Rencontre électorale pour la formation des présidents des commissions décentralisées : Renforcement des compétences des membres de la CENI #aNiamey

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Rencontre électorale pour la formation des présidents des commissions décentralisées : Renforcement des compétences des membres de la CENI

Publié le vendredi 12 fevrier 2016 | Le Sahel

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Boubé Ibrahim, président de la CENI Niger

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Niger, La campagne électorale bat son plein

- 10/2/2016

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Elections présidentielle et législative 2016

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) organise depuis hier un atelier de formation dite rencontre électorale. Cet atelier qui regroupe l'ensemble des membres de la CENI et des assistants au niveau national, les présidents des commissions électorales régionales, départementales et municipales, ainsi que les présidents des commissions des missions diplomatiques et consulaires, vise à former et informer les principaux acteurs du processus électoral sur les tâches qu'ils doivent exécuter à l'occasion des élections présidentielles et législatives de 2016. C'est le président de la CENI, M. Boubé Ibrahim, qui a présidé, hier au Palais des Congrès, l'ouverture de la rencontre en présence du président du Conseil Supérieur de la Communication, M. Abdourhamane Ousmane et du représentant-résident du PNUD, M. Fodé Ndiaye.
Cette rencontre électorale constitue une activité majeure et une étape clé du processus électoral en cours. Le président de la CENI, M. Boubé Ibrahim, a précisé il s'agit d'outiller les présidents des Commissions Electorales Locales relativement aux préparatifs et au déroulement des scrutins présidentiel et législatif. L'occasion sera ainsi mise à profit pour évoquer des thèmes majeurs, relatifs aux dispositions pratiques du Code électoral ; au mode de calcul pour la répartition des sièges ; à une bonne gestion des bureaux de vote ; aux rôles et responsabilités des présidents des commissions décentralisées, etc., en vue d'un bon déroulement du scrutin.
Aussi a-t-il espéré qu'à l'issue de cette rencontre, grâce notamment à l'expertise avérée des conférenciers identifiés, les participants auront internalisé l'essentiel des dispositions du Code Electoral; le mode de calcul pour la répartition des sièges à pourvoir; la bonne tenue d'un bureau de vote; les rôle et responsabilités d'un président de commission électorale; la connaissance des activités que doit mener la CENI dans toute la chaîne électorale; la responsabilité des membres de la CENI et des commissions électorales à tous les niveaux, dans la réussite des élections; la bonne gestion de tout le processus électoral.
C'est dire que la rencontre électorale se veut un cadre de dialogue et d'échange d'expériences sur la gestion de l'ensemble du processus électoral. Elle vise en définitive à mieux préparer les présidents des commissions électorales dans l'exercice de leur lourde et exaltante mission.
Pendant les deux jours que durera la rencontre, les participants vont échanger sur deux thématiques fondamentales, à savoir rôle et responsabilité des présidents des commissions décentralisées et la gestion d'un bureau de vote à scrutins multiples.
M. Abdoulaye Mamoudou, auteur de la première communication, a indiqué qu'à travers cette formation, il s'agit de renforcer les capacités des présidents de commissions décentralisées quant à la gestion de leur circonscription électorale. En effet, a-t-il précisé, les démembrements de la CENI sont les pierres angulaires du système électoral nigérien, et la crédibilité d'une élection repose essentiellement sur la formation.
Expliquant le contenu de sa thématique relative à la gestion d'un bureau de vote à scrutins multiples, M. Idi Daouda qui est intervenu ensuite a indiqué qu'il est prévu de faire des démonstrations sur le nombre d'urnes, obligatoirement deux dans ce cas précis; la manière dont les électeurs doivent rentrer dans le bureau de vote; la disposition des bulletins aussi bien pour le scrutin présidentiel que législatif ; la manière dont les membres du bureau de vote doivent jouer leur rôle, prendre soin des urnes et faire le dépouillement urne par urne afin de mettre les résultats sur les procès-verbaux dûment signés par l'ensemble des membres du bureau de vote. Les démonstrations porteront également sur les modalités de transmission des résultats par les commissions communale, départementale, régionale et nationale.
S'agissant du mode de calcul pour la répartition des sièges à pourvoir, M. Idi Daouda a fait remarquer que le Niger a opté, dans son code électoral, pour deux modes de scrutin : le scrutin uninominal pour les circonscriptions spéciales et le scrutin de liste pour les circonscriptions ordinaires et la zone du reste du monde. Concernant le scrutin nominal, le calcul est simple. C'est le candidat ou le parti qui a eu le maximum de voix qui passe.
Pour le scrutin de liste, il y a toute une procédure pour le calcul de la réception. Il faut affecter le coefficient électoral en fonction du nombre de voix obtenues par chacun des partis en compétition. C'est sur cette base qu'on fait la première phase d'attribution des sièges. S'il y a un nombre restant de sièges, c'est en ce moment qu'intervient ce qu'on appelle la proportionnelle par la moyenne.
Hassane Daouda et Samira Seïdou (Stagiaire)(onep)

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