Huit mois après la signature à Paris de la convention de cession des 65 % des parts du capital de BIA Niger à la BCP du Maroc, la machine se grippe. Un des potentiels actionnaires de la banque, le richissime homme d’affaires Tahirou Mangal, détenteur des 25% du capital, exige aux Marocains de revoir leur copie.
Annoncée par Les Afriques qui suit de très près le dossier des tractations de rachat par les Marocains, l’affaire BIA connaît de nouveaux rebondissements. Depuis la signature, au mois de juillet 2015 de la convention de cession à Paris entre l’Etat du Niger et la Banque Populaire du Maroc et la validation du ticket d’entrée par la commission bancaire, tout roulait encore bien. Mais soudainement l’homme d’affaires, Tahirou Mangal, actionnaire à 25% du capital, se rétracte.
Selon des informations exclusives parvenues aux Afriques, les Marocains qui devraient en principe prendre les clés de la banque à Niamey en s’offrant les 65% des parts (40% des parts de l’Etat et 25% de l’homme d’affaires Tahirou Mangal) n’attendaient que le quitus de l’assemblée générale des actionnaires pour leur implantation. Coup de théâtre ! L’assemblée a été reportée pour le 5 mars prochain. Principale raison évoquée : des divergences sur la cession de l’homme d’affaires.