L’autorisation mercredi au Niger du « vote par témoignage » (vote sans pièce d’identité mais avec deux personnes attestant de l’identité du votant) a suscité la colère de l’opposition et de la société civile au Niger, à quatre jours de la présidentielle.
La télévision nationale a annoncé mercredi 17 février que le Conseil d’État avait donné un avis favorable au « vote par témoignage » des inscrits ne disposant pas de pièces d’identité. Le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Boubé Ibrahim, a pris un arrêté pour autoriser ce type de vote, selon la télévision.
Le vote par témoignage concerne environ 1,5 million d’électeurs dans le pays sur près de 7,5 millions d’inscrits. Ce chiffre a été mis au jour lors de l’audit du fichier électoral nigérien par l’Organisation internationale de la francophonie en janvier.
Une décision très critiquée
La décision est toutefois loin de faire l’unanimité des représentants de l’opposition et de la société civile qui siègent à la Ceni. « Le vote par témoignage pose problème parce que ça permet des fraudes », a affirmé Moussa Tchangari, figure de la société civile et opposant.... suite de l'article sur Jeune Afrique