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Palais présidentiel de Niamey: qui sera le prochain locataire?
Publié le samedi 20 fevrier 2016   |  RFI


Présidentielle
© Autre presse par DR
Présidentielle au Niger: 15 candidatures dont celle de l`opposant Hama Amadou validées


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Les Nigériens se rendent aux urnes, le 21 février, pour élire leur prochain président. La campagne pour le premier tour de la présidentielle, qui s’est ouverte le 30 janvier sur fond de tension politique grandissante, se termine le vendredi 19 février. Le Conseil constitutionnel a autorisé quinze candidats issus de la classe politique et de la société civile à se présenter à ce scrutin. Portraits.

Hama Amadou

Farouche opposant du président Issoufou, ce Peul de culture djerma, âgé de 65 ans, est le patron du Mouvement démocratique nigérien (Moden Fa Lumana) qui est la troisième force politique du Niger, après le PNDS-Tarayya de Mahamadou Issoufou et le Mouvement national pour la société de développement (MNDS-Nassara) de Seyni Oumarou. Arrivé troisième à la présidentielle de 2011, Hama Amadou s’était allié au second tour avec le futur chef de l’Etat, favorisant l’élection de ce dernier. Son ralliement avait été récompensé par sa nomination au poste du président de l’Assemblée nationale.Ténor de la vie politique depuis plus de vingt ans, Hama Amadou a été Premier ministre à deux reprises (1995-1996 et 2000-2007) et nourrit l’ambition d’accéder à la magistrature suprême.

Dès 2013, il a proclamé sa candidature à la présidentielle de 2016, suscitant l’ire du président Issoufou. Depuis, la tension entre les deux hommes est allée grandissante. En août 2014, après avoir perdu son immunité parlementaire dans une affaire de trafic international présumé de bébés impliquant l’une de ses deux épouses, Hama Amadou a quitté précipitamment le pays pour se réfugier en France. Lorsqu’il est revenu d’exil en novembre 2015, afin de pouvoir participer à la campagne présidentielle, il a été écroué à Filingué, au nord de Niamey. L'opposant qui ne peut ni sortir de prison ni s’adresser à ses électeurs à la radio et la télévision publiques, déclare être un « prisonnier politique », alors que le gouvernement répète qu’il est un « prisonnier de droit commun ». Toujours est-il que la candidature de Hama Amadou a été validée par la Cour constitutionnelle. Ses partisans battent campagne pour lui en son absence.

Mahamadou Issoufou

Elu en 2011, le président sortant Mahamadou Issoufou brigue un second mandat. Selon la Constitution nigérienne, le président est élu pour un mandat de cinq ans, renouvelable une fois. A 65 ans, cet ancien ingénieur des mines formé en France a été réinvesti par son parti, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS- Tarayya). Ses partisans se sont déclarés « très satisfaits » de son bilan tant en matière de construction d’infrastructures que dans le domaine de la sécurité et des chantiers sociaux. Ses opposants, en revanche, sont beaucoup moins satisfaits de son bilan et dénoncent la corruption et le sectarisme qui gangrènent le pays. Le climat politique s’est tendu depuis deux ans au Niger, avec d'une part, la pression croissante des groupes terroristes, notamment à l'est du pays, dans la région de Diffa frontalière avec le Nigeria, et des arrestations d'opposants, d'autre part. Récemment, de hauts gradés de l'armée et plusieurs civils - la plupart appartenant au parti Moden Fa Lumana de Hama Amadou - ont été arrêtés dans le cadre d’un « complot » visant à renverser le pouvoir, mais que les autorités disent avoir déjoué à la mi-décembre.

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