NIAMEY-- Niger Pour la présidentielle, 14 autres candidats défient le président sortant Mahamadou Issoufou du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS), candidat à sa propre succession.
Parmi eux, on note notamment le candidat malheureux de la présidentielle en 2011, M. Seini Oumarou, du Mouvement national pour la Société de Développement (MNSD), le principal adversaire politique du président Issoufou, M. Hama Amadou, ex-président de l'Assemblée nationale, candidat du Mouvement Démocratique Nigérien pour une Fédération Africaine (MODEN-FA), actuellement en prison pour trafic supposé de bébés, et M. Mahamane Ousmane, premier président démocratiquement élu du Niger (1993-1996) et ancien président de l'Assemblée Nationale (1999-2004), candidat du Mouvement des Nigériens pour le Renouveau Démocratique (MNRD).
S'agissant des élections législatives, 171 députés doivent être choisis pour un mandat de 5 ans, parmi plus de 2.760 candidats, représentant une quarantaine de partis et groupements de partis politiques.
Selon le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), M. Boubé Ibrahim, toutes les conditions matérielles et financières sont réunies pour une bonne organisation de ces scrutions.
L'ensemble du matériel, composé d'urnes, d'isoloirs, de bulletins, d'enveloppes ainsi que des boites d'encre indélébile, est déjà sur place et en quantité suffisante, selon les autorités régionales et les responsables de la CENI.
Dans la même perspective, les membres des différents bureaux de vote ont suivi une formation dans toutes les localités.
Plus de 130 observateurs de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), 40 de l'Union africaine, et plusieurs centaines d'autres observateurs internationaux et nationaux sont présents sur le territoire du Niger.
La campagne, ouverte le 30 janvier dernier, est close vendredi à minuit. Les frontières terrestres nationales seront fermées du 21 février à 00h00 au 22 février à minuit, selon un communiqué du ministre nigérien en charge de l'Intérieur.
Toujours, à l'occasion de ces scrutins, plusieurs voix parmi lesquelles celles des missions internationales d'observations des élections dépêchées au Niger, les associations relieuses du pays, ainsi que la société civile, ont lancé des appels pressants pour des élections apaisées.
