La Cour constitutionnelle du Niger a autorisé samedi le "vote par témoignage" pour la présidentielle de dimanche, une procédure controversée permettant de voter sans pièce d’identité mais avec deux personnes attestant de l’identité du votant.
« La Cour constitutionnelle vient d’autoriser par un arrêt le vote par témoignage et a rejeté une requête de l’opposition » qui l’avait saisie, a affirmé à l’AFP Kadri Oumarou Sanda, le vice-président de la Céni.
« Nous avons donc eu raison d’avoir autoriser le vote par témoignage », s’est-t-il félicité. Une chaine de télévision locale a également annoncé cette décision de la Cour.
En milieu de semaine, le Conseil d’Etat, saisi par le Premier ministre Brigi Rafini, avait donné un avis favorable au « vote par témoignage ». Cette disposition n’est pas contenu dans la nouvelle loi électorale nigérienne mais elle avait été acceptée en 2011.
Dans la foulée, le président de la Céni, Boubé Ibrahim, avait pris un arrêté pour autoriser ce type de vote, suscitant la colère de l’opposition et de la société civile.... suite de l'article sur Jeune Afrique