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Niger/présidentielle : trois candidats en tête de course, selon les résultats partiels (CENI)
Publié le jeudi 25 fevrier 2016   |  Xinhua


Election
© AFP par ISSOUF SANOGO
Election présidentielle et les législatives : le Vote se déroule dans le calme
Dimanche 21 Février 2016. Les opérations de vote pour le premier tour de l’élection présidentielle et les législatives déroulent normalement dans les différentes communes de la capitale.


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Sur des résultats partiels du premier tour des élections présidentielles au Niger portant sur une soixantaine de communes sur 308, publiés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), 3 candidats sont en tête, avec une légère avance du président sortant Issoufou.
Mahamadou Issoufou, candidat à sa propre succession, du parti nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS), est en légère avance avec 35,45% des voix, suivi de l'ex-président de l'Assemblée nationale, du Mouvement démocratique nigérien pour une Fédération Africaine (MODEN-FA), Hama Amadou et de Seini Oumarou du Mouvement national pour la Société de Développement (MNSD), avec, respectivement, 26,29% et 15,05%.
Le taux de participation est estimé à 67,46% à ce stade des résultats officiels.
15 candidats sont en lice pour le premier tour de la présidentielle, parmi lesquels le président sortant Mahamadou Issoufou, Seini Oumarou (adversaire malheureux de Mahamadou Issoufou au second tour en 2011), ainsi que son principal adversaire politique, Hama Amadou, ex-président de l'Assemblée nationale, actuellement en prison pour trafic supposé de bébés, et Mahamane Ousmane (premier président démocratiquement élu du Niger (1993-1996), ancien président du parlement.
Le décompte se poursuit au palais des congrès de Niamey, quartier général de la CENI, et est suivi en direct par le public sur la télévision et la radio nationales.
Pour sa part, l'opposition politique nigérienne réunie au sein de la Coalition pour l'Alternance en 2016 (COPA 2016) dit ne pas "reconnaitre" ces résultats publiés par la CENI qu'elle a qualifiés de "fantaisistes" par la voix de son porte-parole, Amadou Boubacar Cissé.
Pour l'opposition, "ce qui est rapporté par la CENI est totalement contraire à ce qui été exprimé par les urnes".
L'opposition dénonce entre autre irrégularités, l'augmentation subite du nombre des bureaux de vote notamment à Zinder, l'absence des bulletins de vote de leurs candidats dans plusieurs bureaux au moment du double scrutin, les multiplications des cartes électorales et des procès verbaux, la création de bureaux fictifs, les tentatives d'intimidation de leurs militants.
Réagissant à ces accusations, le PNDS trouve prématuré le rejet des résultats par l'opposition, l'accusant de "vouloir jouer le mauvais perdant".
Dans un communiqué rendu public mercredi, la CENI a démenti l'information sur la création de bureaux fictifs notamment à Zinder. "Après investigation et vérification faites sur le terrain, l'information s'est révélée totalement infondée", a-t-elle précisé.

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