Le tabac est responsable de 90% des cancers pulmonaires. Ce sont des études solides conduites à travers le monde qui l'ont attesté. Les analyses en laboratoire, dont les effets ont été par la suite observables chez les fumeurs, disent que la cigarette contient de nombreuses substances dont plus d'une vingtaine sont nocives pour l'homme. Certaines substances comme l'arsenic, le potassium, les hydrocarbures et le Nickel sont cancérigènes, mais ce sont surtout les goudrons qui sont les plus dangereux.
Selon les experts de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le risque d'apparition du cancer est corrélé avec le nombre de cigarettes fumées. Ils expliquent que l'organisme humain et plus particulièrement le poumon, se comporte comme un filtre qui retient toutes les substances produites par la cigarette consumée. Elles vont aller s'accumuler jusqu'à un seuil critique. Ce seuil critique est variable dans le temps selon les individus et, bien entendu, en fonction du nombre de cigarettes fumées par jour. C'est ainsi que les techniciens expliquent, et ce de façon grossière, que le risque paraît très évident à partir de 100.000 cigarettes et il est certain à partir de 200.000 cigarettes. A titre indicatif, les spécialistes signalent que pour une personne qui a commencé à fumer à partir de 20 ans et qui fume 20 cigarettes par jour, les seuils dangereux sont atteints à partir de 45 ans.
Quels sont les symptômes du cancer de poumon ?
De prime abord il faut retenir que les signes sont très variés mais leur apparition est presque toujours tardive. Parfois le tableau est bruyant et évocateur, d'autres fois, la symptomatologie est fruste et peu caractéristique. Seule la radiographie pulmonaire évoque alors le diagnostic. Selon les techniciens, la toux est fréquemment rencontrée au nombre des signes du cancer de poumon. Mais précisent-ils, cette toux est parfois si discrète que le malade n'y prête pas attention. D'apparition récente, elle est parfois pénible et tenace et est accompagnée la plupart du temps, d'une expectoration blanchâtre (crachats) ou franchement purulente.
Le crachat sanglant est quelque fois révélateur du cancer pulmonaire. Les techniciens expliquent qu'au début la gêne respiratoire (ou dyspnée) n'apparaît qu'à l'occasion de certains efforts. Puis elle tend à devenir continue et permanente, même au repos. Elle est souvent due à la compression d'une broche par la tumeur. Au fil du temps, l'extension du cancer va se manifester par d'autres signes comme des douleurs thoraciques. Des douleurs qui peuvent être fixes ou localisées, soit diffuses à tout le thorax. Elles sont tenaces et parfois résistantes au traitement comme une difficulté à avaler ou des modifications de la voix.
A un stade avancé du mal, le cancer va s'étendre à tout l'organisme. Le malade présente alors une altération importante de l'état général caractérisée par une fatigue intense, une perte de l'appétit et un amaigrissement sérieux. A noter aussi qu'outre le poumon, le cancer peut aller se localiser à d'autres organes du corps, préférentiellement au niveau du foie, des os, du cerveau et des ganglions. Ce qu'on appelle des métastases.
Que faire ? Les techniciens précisent qu'actuellement la seule action efficace est la prévention. Il faut lutter contre la consommation de tabac notamment chez les jeunes et éviter de contaminer son entourage en fumant dans les lieux publics. Si on est fumeur, il faut consulter un médecin et faire pratiquer une radio pulmonaire.