Vouées à disparaître, les girafes du Niger ont survécu grâce aux efforts d’une association et de la population locale. Leurs jours seraient à nouveau comptés.
Le mois dernier, une notice du ministère des Transports chargeait les fonctionnaires de la province de Kouré, à 60 kilomètres de Niamey, de faire combler les trous aux abords de la construction du chemin de fer. Ces fossés risquaient de provoquer des chutes… de girafes! L'une des conséquences imprévues de cette nouvelle boucle ferroviaire construite par Bolloré est la perturbation du mode de vie de cette espèce menacée. Au milieu des années 90, victimes de braconnage, les girafes de Kouré n’étaient que 49 et plutôt mal vues par la population. L’ethnologue française Isabelle Ciofolo crée alors l’Association de sauvegarde des girafes du Niger (ASGN).... suite de l'article sur Autre presse