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Niger: le président Issoufou contraint à affronter un opposant incarcéré au 2è tour de la présidentielle
Publié le mercredi 2 mars 2016   |  Agence Ecofin


Hama
© Autre presse par DR
Hama Amadou


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Le président sortant nigérien Mahamadou Issoufou a raté son pari d’être réélu dès le premier tour de la présidentielle. Celui dont la campagne avait pour principal slogan «un coup KO» a été en effet contraint à croiser le fer avec l’opposant Hama Amadou, emprisonné dans le cadre d’une affaire controversée de trafic de bébés, lors d’un second tour prévu le 20 mars.

Le chef d’Etat sortant, 63 ans, a obtenu 48,41% des suffrages, selon les résultats annoncés par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) le 26 février.

Hama Amadou, a été notamment deux fois Premier ministre et avait contribué en 2011, par un jeu d’alliances, à l’élection de M. Issoufou avant de changer de camp. Il est arrivé deuxième avec 17,41% des voix devant les deux autres principaux opposants: l’ancien Premier ministre Seini Oumarou (12,11%) et l’ex-président Mahamane Ousmane (6,25%).

Poursuivi par la justice de son pays dans une affaire de trafic international de bébés, l’opposant âgé de 65 ans a dénoncé «une affaire politique» et accusé la présidence de la République du Niger de «chercher à l’abattre».

Au total, une vingtaine de personnes, dont M. Amadou, sont poursuivies pour «supposition d’enfants», délit consistant à attribuer la maternité d’un enfant à une femme ne l’ayant pas mis au monde. Toutes sont accusées d’avoir participé à un trafic de bébés qui auraient été conçus au Nigeria, puis amenés au Niger.

Durant le premier tour de la présidentielle, le taux de participation a atteint 66,75%, avec 4,8 millions de suffrages exprimés sur 7,5 millions d’électeurs inscrits.Quinze candidats étaient en lice pour la magistrature suprême.

Suite à l’annonce des résultats du premier, l’opposition s’est dite «satisfaite car ce n’était pas acquis d’aller au 2e tour ». Elle a formé le vœu de remporter le second tour.

Durant la campagne électorale, les principaux opposants avaient signé un pacte prévoyant que les perdants s’uniraient derrière le mieux placé.

Mohamadou Issoufou avait accédé à la présidence en 2011 à l’issue d’un scrutin organisé par une junte militaire qui avait destitué en 2010 le président Mamadou Tandja, lequel voulait se représenter pour un troisième mandat, contrairement aux dispositions de la Constitution.

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