Lutte contre la méningite : la situation est sous contrôle au Niger (officiel) #aNiamey

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Lutte contre la méningite : la situation est sous contrôle au Niger (officiel)

Publié le vendredi 4 mars 2016 | Agence de Presse Africaine

© Autre presse par DR (Photo d`archive)
Atelier de revue de la situation épidémiologique et de la réponse aux épidémies de méningite en Afrique

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Le Secrétaire général du ministère de la Santé publique, Dr Idrissa Maïga Mahamadou, a rassuré les Nigériens sur la méningite qui sévit dans le pays, soulignant que la situation est sous contrôle grâce surtout aux instructions donnes et aux mesures prises par les autorités.

Selon Dr Maïga qui donnait jeudi à Niamey un point de presse , dès les premières apparitions des cas cliniques, des instructions ont été données pour un dépistage précoce et le déclenchement d’une campagne de vaccination contre le méningocoque C, qui est le plus en circulation, sur toute l’étendue du territoire national, surtout dans les centre de santé ayant déclaré un cas.

Hormis la prise en charge gratuite des malades, plus de 60 000 personnes ont d’ores et déjà été vaccinées dans diverses localités du pays et le ministère de la Santé publique a lancé une commande complémentaire de vaccins contre la souche en question.

Cependant, a tenu à préciser Dr Maïga, toutes les personnes ayant été vaccinées l’année passée n’ont pas besoin de se refaire vacciner cette année car les vaccins utilisés ont une validité de 3 à 7 ans.

L’année dernière, entre mars et mai, l’épidémie de méningite qui à sévit au Niger, est à l’origine de 8230 cas suspects dont 541 décès.

Selon les experts du ministère de la Santé, l’épidémie a été essentiellement causée par les souches à méningocoques W 135 et C, qui étaient jadis connues comme non épidémiologiques.

Ceci a poussé les autorités sanitaires nigériennes à procéder à une vaccination de masse dans un contexte de pénurie de vaccins sur le marché mondial. Face à cette situation, il a été retenu, dans un premier temps, de vacciner uniquement les tranches d’âges à haut risque en l’occurrence, les enfants de 2 à 14 ans.

SA/cat/APA

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