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Echec du " un coup K.O " : Quand Moussa Djermakoye tombe des nues
Publié le vendredi 4 mars 2016   |  Le Courrier


S.E.M.
© Autre presse par dr (Photo d`archive)
S.E.M. Moussa Moumouni Djermakoye, président du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC)


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Ayant désespérément arrimé son parti au clan présidentiel, Moussa Djermakoye est devenu l'un des fer- vents animateurs du Fan club d'Issoufou Mahamadou. Et comme tous les partisans du " un coup K.O ", il espérait de tout cœur le sacre inédit d'Issoufou Charlie à l'issue de l'élection présidentielle du 21 février. C'est un secret de Polichinelle que de rappeler le fait que les séides du candidat président étaient prêts pour somptueusement fêter leur victoire ce vendredi 26 février 2016. Tout était peaufiné au millimètre près, les méchouis auraient été finement fourrés.
Et en tant que doyen des partisans du " un coup K.O ", Moussa Djermakoye devrait lire un discours fleuri saluant la victoire exceptionnelle du camarade Issoufou Mahamadou. De sources bien informées, le patron de l'ANDP Zaman Lahia aurait mis les petits plats dans les grands pour parfaire son dis- cours. Seulement, comme le dira Issoufou Mahamadou en personne : " Dieu a décidé autrement ". En d'autres termes, le " un coup K.O " n'eut pas lieu. Cependant, le côté cocasse de cette histoire, tient du fait que Moussa Djermakoye, tout proche du chef de l'Etat qu'il soit, n'était pas au courant de ce couac. En effet, le leader de l'ANDP Za- man Lahia serait informé de l'échec du " un coup K.O " au moment pile où il se rendait à la présidence de la République pour lire son discours glorifiant Issoufou Mahamadou. Tombé des nues, il rangea soigneusement ses papiers. Et comme pour ne rien arranger, Bazoum Mohamed passa un savon mémoable sur leurs alliés de la MRN. Aux yeux du président du PNDS-Tarayya, la quarantaine de partis poli- tiques soutenant Zaki ne comptent pour rien, et ne sont en rien dans le score de leur champion. Par ces propos fort insultants, Bazoum Mohamed provoqua la colère de milliers de militants de l'ANDP Zaman Lahia, notamment dans la région de Dosso. Furieux, ces hommes et ces femmes ont décidé de ne pas accorder leurs voix du second tour à Issoufou Mahamadou. Après le bradage de l'héritage politique légué par le feu Colonel, Moussa Djermakoye par son indécision, finira par définitivement enterrer l'ANDP Za- man Lahia. D'ailleurs, selon des sources politiques, il se susurre que dans les milieux du PNDS qu'en cas de la réélection de leur candidat, des responsables de certains partis alliés se retrouveront au gnouf.

Alpha

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