Le secrétaire général du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS, parti au pouvoir), Hassoumi Massaoudou, a écarté, mercredi à Niamey, tout idée de ‘’crise politique » au Niger comme, selon lui, veut le faire croire l’opposition avant de souligner qu’avec ou sans cette dernière le deuxième tour de la présidentielle aura lieu.
« Il n’y a pas de crise politique au Niger. C’est juste ce qu’ils (ndlr, les opposants) veulent faire croire et ce, sachant pertinemment qu’ils vont perdre les élections », a affirmé Hassoumi Massaoudou, lors d’une conférence de presse.
Toute la démarche de l’opposition, a-t-il souligné, « c’est de nous engager dans des discussions sans fin, pour nous faire sortir du cadre des délais constitutionnels et engager un débat sans fin, pour que finalement, la sortie de ce mandat ne soit pas une sortie démocratique».
Pour le secrétaire général du PNDS, il n’est pas question d’aller à aucune négociation dans la mesure où « il y a un agenda clair et avec ou sans eux nous irons aux élections le 20 mars prochain ».
«Nous allons continuer notre campagne et notre mobilisation pour aller résolument à ces élections que nous comptons bien gagner », a-t-il martelé.
Pour le secrétaire général du PNDS, il ne saurait en être autrement car tous les arguments plaident en faveur du président sortant. A preuve, a-t-il ajouté, Hama Amadou, Seini Omar et Mahamane Ousmane-– les principales figures de l’opposition-– ne pèsent que 36% de l’électorat.
Ainsi, il n’y a rien qui puisse inquiéter le président-candidat Issoufou Mahamadou, a assuré
Dans une déclaration rendue publique mercredi, l’opposition politique, réunie au sein de la Coalition pour l’alternance (COPA) 2016, a annoncé, qu’elle suspendait sa participation au processus électoral en cours, mettant en cause principalement les conditions dans lesquelles les résultats du premier tour de la présidentielle du 21 février ont été proclamés