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Elections au Niger : le pouvoir réagit au retrait provisoire de l’opposition
Publié le jeudi 10 mars 2016   |  Xinhua


M.
© Autre presse par DR (Photo d`archive)
M. Mohamed Bazoum, ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur


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Au Niger, c’est la crise politique depuis mardi, depuis que l’opposition a décidé de suspendre sa participation au second tour de la présidentielle, qui est prévu le 20 mars. Hier à la même heure, le porte-parole du candidat Hama Amadou a expliqué pourquoi celui-ci se retirait de la compétition. Aujourd’hui, c'est au tour du pouvoir de réagir, par la voix du président du PNDS. En ligne de Zinder, Mohamed Bazoum répond aux questions de Christophe Boisbouvier.

RFI : Comment réagissez-vous à la décision de l’opposition de suspendre sa participation au second tour ?

Mohamed Bazoum : Nous n’en sommes pas surpris parce que, au lendemain du premier tour, déjà ils avaient annoncé qu’il y avait 2 500 bureaux de vote fictifs dans la région de Zinder et que, eux, ne reconnaîtraient plus les résultats de ce vote. Pourtant quelques jours après, nous les avons vu reprendre le travail et continuer comme si de rien n’était.

Alors selon l’opposition, après le premier tour, la Cour constitutionnelle n’a pas respecté les délais de recours qui sont de deux semaines ? Est-ce qu’elle n’a pas raison ?
... suite de l'article sur Xinhua


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