En décembre 2010, l'Assemblée Générale de l'Organisation des Nations Unies (ONU) a déclarél'année 2013, «Année internationale de la coopération dans le domaine de l'eau».
Cette année,la Journée mondiale de l'eau, est consacrée au même thème. Ce 22 Mars 2013, les thématiquessur des initiatives réussies de coopération dans le domaine de l'eau, les nouvelles et pressantesquestions sur l'éducation à l'eau, la diplomatie de l'eau, la coopération, les eaux transfrontièreset le financement de la coopération doivent faire l’objet de préoccupations de tous les citoyens.Aujourd’hui, cet évènement se tient dans un contexte particulièrement préoccupant pour leNiger avec la publication du rapport du PNUD sur l’Indice au Développement Humain (IDH) quiclasse notre pays au rang peu enviable, 186ème et dernier avec la RDC, malgré les effortssignificatifs réalisés aussi bien dans la réforme du cadre institutionnel que dans les réalisationsphysiques et la sensibilisation des populations.
Parallèlement, nous sommes à deux pas de l'échéance des Objectifs du Millénaire pour leDéveloppement (OMD), dans lesquels les Etats se sont engagés à réduire de moitié le nombre depersonnes sans accès à l'eau potable et à l'assainissement. En ce moment critique, laCommunauté Internationale observe sans s’interroger véritablement sur la situation de milliersde Nigériens et d’Africains qui sont privés de l’eau potable et qui vivent sans servicesd'assainissement améliorés.Dans notre pays, l’accès à l’eau potable est constamment une lourde tache pour de nombreusespopulations rurales, mais aussi pour ceux qui vivent en milieu urbain dans les quartierspériphériques de Niamey comme Tallagué, Banifandou, etc…
Cette difficulté est une des raisonsdu retard du Niger dans la scolarisation de la jeune fille, qui dès l’âge d’aller à l’école est retenuepour la corvée d’eau, sans compter les fortes disparités d’accès à l’eau selon les régions.Face à cette situation, le CODDAE interpelle vivement le Gouvernement à s'intéresser dèsmaintenant au solaire dans l’alimentation de l’eau, dans ce pays, patrie du Professeur AbdouMoumouni, un des contributeurs des plus éminents au savoir sur les centrales solaires àconcentration cylindro paraboliques ou à tours qui ont le vent en poupe aux Etats Unis. L'avenirénergétique du Niger, c’est‐à‐dire de l’accès à l’eau et à l’électricité est sans contraste le solaire,vers lequel l’on doit désormais s'efforcer d'orienter nos formations, nos élèves des lycées et del'Université, afin de renverser une tendance qui nous fâche sans nous demander pourquoi.
Ils’agit là, d’un impératif pour notre développement présent et futur.Pour y faire, le CODDAE lance un pressant appel aux partenaires et amis du Niger à déployerd’importants efforts pour favoriser le domaine de l’eau et de l’énergie afin que l’accès à l‘eau auNiger soit possible aux quartiers déshérités des villes et des zones reculées.