Au total quatre éléments des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), dont un officier et trois gendarmes, ont été tués dans deux attaques terroristes séparées dans la nuit de mercredi à jeudi, dans deux localités du Niger, apprend-on de source officielle jeudi soir à Niamey.
Selon un communiqué du gouvernement, la première attaque conduite par des éléments du groupe terroriste Boko Haram a eu lieu dans la localité de Bosso, région de Diffa (extrême sud-est, proche du Nigéria) contre une position des FDS nigériennes; trois militaires ont été blessés dont un cas grave qui succombé peu après des suites de ses blessures.
Cinq terroristes portant des ceintures explosives dont trois femmes ont été tuées par les FDS, précise la même source.
La seconde attaque conduite par "des individus armés non identifiés" a visé un détachement de la gendarmerie nationale dans la nuit de jeudi à Dolbel, région de Tillabéry (extrême sud-ouest, proche des frontières du Mali et du Burkina Faso).
Trois gendarmes y ont trouvé la mort et un autre blessé, tandis qu’on notait plusieurs blessés parmi les assaillants emportés par leurs compagnons venus à bord d’une voiture 4X4 et de quatre motos.
Ces attaques interviennent à trois jours du second tour dimanche 20 mars de l’élection présidentielle au Niger, opposant le président sortant Mahamadou Issoufou à son principal adversaire politique, Hama Amadou, évacué mercredi en France pour raison de santé.
