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L’essor de la classe moyenne en Afrique révèle des opportunités d’investissement
Publié le samedi 19 mars 2016   |  Xinhua




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ACCRA -- Un cadre de la finance internationale a qualifié le développement de la classe moyenne en Afrique de signe clair d'un environnement mûr pour l'investissement.

Guatam Duggal, directeur de la division Patrimoine-Afrique, Asie et Europe au sein de la Standard Chartered Bank (Stanchart), a déclaré que l'Afrique s'imposait de plus en plus comme lieu d'investissement.

Dans une récente interview auprès des médias ghanéens, M. Duggal a déclaré que l'essor de la classe moyenne impliquait l'arrivée de richesses immenses sur le continent.

La classe moyenne d'Afrique devrait être la plus nombreuse d'ici à 2050, a déclaré cet expert, ajoutant que cela signifiait un besoin de plus grande inclusion financière à l'échelle du continent.

Parmi les segments dans lesquels la jeune classe moyenne d'Afrique devrait investir pour assurer son avenir, ce responsable a cité les produits d'assurance, les placements dans la santé et les instruments financiers et placements durables.

"En 2013, le Ghana a connu l'augmentation la plus rapide de sa population de particuliers fortunés, après l'Angola", a-t-il commenté, soulignant que cela impliquait une augmentation en conséquence du niveau de ressources disponibles pour l'investissement.

D'après cet expert, l'essor de la classe moyenne est un fait qui impose de trouver les bonnes solutions pour les besoins d'investissement de ces ressources, ce qui est l'activité principale de la division Patrimoine de Stanchart.

Cette banque britannique a établi une collaboration avec les compagnies d'assurance pour proposer des produits d'investissement pour leurs clients particuliers et entreprises ces dix dernières années.

Leurs produits d'investissement, comme tous les autres produits de ce type, ont d'abord été accueillis avec un certain scepticisme par les clients, mais peu à peu ceux-ci y ont adhéré, comprenant les bénéfices engendrés par le fait d'investir plutôt que de garder son argent sur un compte épargne et des instruments à court terme comme les bons du Trésor, a expliqué M. Duggal.

Setor Quashigah, directrice du département Patrimoine de Stanchart-Ghana, a déclaré que l'économie du Ghana devrait se rétablir après les chocs qu'elle a connus l'année dernière, d'où la nécessité pour les particuliers d'investir dans des instruments de patrimoine durables et à rendement élevé.

"Le cedi ghanéen est resté globalement stable ces trois derniers mois et nous pensons qu'il regagnera en vigueur face à toutes les devises étrangères car notre gouvernement respecte les dispositions du programme du Fonds monétaire international (FMI)", a-t-elle ajouté.

Malgré les craintes de troubles économiques au cours de l'année des élections en 2016, Mme Quashigah prédit avec confiance que le Ghana achèvera l'année 2016 plus fort et plus stable.

Elle a invité les Ghanéens à garder leur calme et à poursuivre les affaires comme à l'accoutumée en gardant leur agent dans le secteur bancaire, où il est le plus en sécurité.

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