L’élection présidentielle au Niger, dont le deuxième tour devrait avoir lieu le dimanche 20 mars, ne ressemble décidément à rien.
Compte tenu du retard constaté au premier tour des élections au Niger dans l’ouverture des bureaux de vote, des listes approximatives, de la pagaille qui a présidé aux opérations, du matériel électoral qui n’était pas arrivé à temps et des innombrables recours qui n’ont pas été jugés à ce jour, on voit clairement que le régime présidé par Mahamedou Issoufou n’a rien fait pour assurer un scrutin transparent, bien au contraire.
Après avoir annoncé, en roulant des mécaniques, un « premier tour KO », le sortant s’est offert, en se ravisant, un score de premier tour de 48,41%. Avec ce pourcentage soviétique, le message du régime est clair. Mahamadou Issoufou sera réélu dimanche.