Un mois après le premier tour, c’est ce dimanche que les électeurs nigériens sont appelés aux urnes pour élire leur président. Le président sortant Mahamadou Issoufou est opposé à Hama Amadou, ancien président de l’Assemblée nationale, en prison depuis quatre mois et maintenant en France pour des raisons de santé. Dans ce contexte, le nom du président qui sortira des urnes ne fait guère de doute. L’enjeu principal, c’est la participation.
Le contexte de cette élection présidentielle est inédit puisqu’un des candidats n’est pas libre de ses mouvements et que son camp appelle déjà à une transition politique pour un nouveau scrutin. Les partisans d’Hama Amadou ont la consigne de ne pas aller voter ce dimanche. Son parti et ceux qui le soutiennent ne s’attendent donc pas à une victoire. Il n’y a aucun suspense, reconnaissent les deux camps.
La participation comme baromètre
Il y a néanmoins une inconnue de taille : la participation. L’opposition souhaite qu’elle soit la plus faible possible pour que le président soit réélu sans gloire. Le pouvoir espère au contraire que ses appels à aller voter seront entendus. Il compte sur une participation d’au moins 45 %.... suite de l'article sur RFI