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Rencontres d’échange entre la ministre des Affaires Etrangères et les chefs de mission d’observation électorale de la CEDEAO et de l’Union Africaine : Les observateurs de la CEDEAO et de l’Union Africaine se sont réjouis de la tenue du second tour
Publié le mercredi 23 mars 2016   |  Nigerdiaspora




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Rencontres d’échange entre la ministre des Affaires Etrangères et les chefs de mission d’observation électorale de la CEDEAO et de l’Union Africaine : Les observateurs de la CEDEAO et de l’Union Africaine se sont réjouis de la tenue du second tour du scrutin présidentiel dans le calme et la sérénité
Les Chefs de mission d’observation électorale de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union Africaine M. Omos C. Sawyer et Calixthe M’Bari ont respectivement eu hier, une rencontre d’échange avec la ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur Mme Kane Aichatou.
Les deux chefs de délégation se sont réjouis de la tenue dans le calme et la sérénité du second tour de l’élection présidentielle du 20 mars 2016. Ce qui témoignage de l’attachement du peuple nigérien a l’état de droit et la démocratie. Les deux séances d’échange se sont déroulées en présence de la ministre déléguée aux Affaires Etrangères Mme Kafa Rekiatou Christelle Jackou.
Après les salutations d’usage avec la ministre des Affaires Etrangères, le Chef de la mission d’observation électorale de la CEDEAO a rappelé que sa mission s’inscrit dans la droite ligne du protocole d’accord de l’institution communautaire sur la bonne gouvernance. ‘’ Nous tenons à remercier le peuple nigérien pour son hospitalité légendaire. Dans le cadre de notre mission, nous avons rencontré dés le premier tour des élections présidentielles, couplées aux législatives, les acteurs politiques ; les membres de la CENI ; leaders des autres observateurs électoraux tels que l’Union Africaine ; le Conseil de l’Entente ; l’Organisation Internationale de la Francophonie et le coordonnateur du système des Nations Unies au Niger. Ces rencontres nous ont permis d’avoir une compréhension claire de la situation. Nous avons été témoins à nouveau du second tour de l’élection présidentielle. Nos équipes déployées sur le terrain ont fait convenablement leur travail et une déclaration préliminaire sera rendue publique. Nous souhaitons le meilleur pour les populations du Niger, notamment dans la période post électorale. Dans cette optique, nous avons déjà eu des discussions avec les autorités nigériennes sur la question du dialogue national qui est indispensable pour la stabilité et la paix au Niger’’, a indiqué M. Omos Sawyer.
En réponse, la ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur a souligné que le Niger est fier d’avoir la CEDEAO à ses côtés dans toutes les phases de son processus démocratique. Elle a fait remarquer à la délégation de la CEDEAO que le peuple nigérien a répondu à son appel, celui d’accomplir le droit de vote dans le calme et la sérénité. Le peuple nigérien attache du prix à la démocratie pour l’avoir exigé dans les années 90. Par rapport à la question post-électorale, Mme Kané Aichatou Boulama a rappelé que pendant tout le processus électoral, le gouvernement a toujours prôné le dialogue, le consensus dans la prise de décision en matière électorale.
A l’issue de sa rencontre avec la ministre des Affaires Etrangères, le chef de la mission d’observation électorale de l’Union Africaine M. Calixthe M’Bari a remercié les autorités nigériennes pour avoir créé les conditions à la mission de l’Union Africaine dans le cadre de l’accomplissement son travail d’observateur du second tour du scrutin présidentiel. M. Calixthe M’Bari de préciser que la présidente de la Commission aux Affaires politiques de l’Union Africaine a tenu à ce que l’Institution continentale soit représentée à ce scrutin afin d’apporter l’appui nécessaire à cet Etat membre. ‘’Au regard du rôle important que le Niger joue au niveau de la région notamment dans la lutte contre l’insécurité, nous pensons que ce pays mérite d’avoir une stabilité afin qu’il puisse continuer à jouer son rôle. En ce qui concerne les élections présidentielles du second tour, le chef de la mission de l’Union Africaine a affirmé avoir dépêché des équipes sur le terrain. La mission déployée sur le terrain a constaté que des améliorations ont été apportées au processus comparativement au premier scrutin. C’est dire que la Commission Electorale Nationale Indépendante et d’autres institutions ont joué leur partition pour améliorer la méthode de travail. Nous avons aussi relevé une certaine maitrise du processus par les agents électoraux. Ce qui est indispensable pour réduire les risques d’annulation des bureaux de vote. S’agissant de la sécurité, elle a été renforcée au sein des bureaux de vote. Les opérations du vote se sont déroulées dans un climat très apaisé’’, a-t-il souligné. Toutefois, comme dans tout processus, il y a toujours quelques difficultés a reconnu M. Calixthe M’Bari, précisant que le scrutin n’ait pas pu bénéficier de la participation de l’opposition. Cela est aussi une dynamique de la vie démocratique. C’est pourquoi nous sommes déjà convaincus que des initiatives doivent être prises dans ce sens. Et nous pensons qu’à ce jour, le Niger a davantage besoin que ses filles et fils se mettent ensemble pour la reconstruction du pays afin d’éviter des problèmes qui pourraient amenuiser leurs efforts vers le développement. Ainsi, l’Union Africaine reste entièrement disposée aux côtés de la République du Niger pour l’accompagner dans ce processus.
En réagissant à cette intervention, la ministre des Affaires Etrangères Mme Kané Aichatou Boulama a rappelé que le peuple nigérien reste attaché aux valeurs démocratiques. Elle a souhaité que les résultats du second tour de l’élection présidentielle puissent consacrer la légitimité des Institutions qui en seront issues, car seul le peuple peut arbitrer une élection. Il est souverain en la matière. Rapport au rassemblement des Nigériens pour la construction du Niger, Mme Kané Aichatou Boulama a fait remarquer que la « main tendue » du Président de la République n’est pas une nouveauté. C’est une conviction et une constance pour le Chef de l’Etat que les filles et les fils du pays doivent s’unir afin que le Niger soit résolument tourné vers le développement socio-économique durable.

Hassane Daouda(onep)

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