Niamey, 25 Mars (ANP) - Les parlementaires nigériens, nouvellement installés le jeudi 24 mars, ont procédé ce vendredi 25 mars dans l’après-midi à l’élection du nouveau Président de l’Assemblée Nationale en la personne de M. Ousseini Tinni du groupe parlementaire PNDS TARAYYA.
C’est par 109 voix pour, 6 voix contre et 3 abstentions sur les 118 votants qu’il à été plébiscité.
Trois candidatures ont été enregistrées, notamment celle de M. Omar Hamidou Tchiana du groupe parlementaire Les Républicains, celle de M. Ousseini Tinni du groupe parlementaire PNDS TARAYYA et enfin celle de M. Amadou Mayaki Salifou, du groupe Les Patriotes, avant que les deux autres ne décident de retirer leurs candidatures juste avant le début du vote.
Le nouveau Président du Parlement nigérien, à qui il revient désormais la tâche de conduire les séances-plénières dont l’élection des autres membres du bureau, devra d’abord prêter serment devant la Cour Constitutionnelle. Cette cérémonie de prestation de serment est prévue pour se tenir le Mardi 29 mars prochain, apprend-on par un communiqué de l’institution judiciaire.
Cette élection, note-t-on, est intervenue après la composition, jeudi soir, de plusieurs groupes parlementaires que devait contenir la nouvelle Législature, notamment les groupes parlementaires PNDS TARAYYA qui compte 75 députés ; JAMHURIYA et Apparentés ARD ADALCI-MUTUNCI/PSD BASSIRA avec 17 députés ; celui dit Les Républicains qui se compose des députés des partis politiques CDS RAHAMA (3), AMEN AMIN (3), ADN FUSAHA (1), RDP JAMA’A (3) et CPR INGANCI (3) ; le groupe des Patriotes qui comprend les partis politiques MPN KISHIN KASSA (5), ANDP ZAMAN LAHIYA (4) et RSD GASKIYA (4).
Tous ces groupes parlementaires ont indiqué, dans leurs déclarations de constitution, appartenir à la majorité parlementaire soutenant le programme de gouvernance du Président Issoufou Mahamadou réélu pour un second mandat de cinq ans à la tête du Niger le 20 mars dernier.
Les députés membres de l’opposition parlementaire (53), rappelle-t-on, ont refusé de siéger à la nouvelle Assemblée Nationale, en accord avec le mot d’ordre de « boycott actif » lancé par la Coalition de l’opposition, la COPA 2016.