Niger : Le PNDS impose son candidat à la présidence de l’Assemblée nationale #aNiamey

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Niger : Le PNDS impose son candidat à la présidence de l’Assemblée nationale

Publié le samedi 26 mars 2016 | Agence de Presse Africaine

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Assemblée nationale de cote d’ivoire : séance solennelle d`ouverture de la 1ère session ordinaire 2013
Mercredi 24 avril 2013. Abidjan. Plateau, palais de l`assemblée nationale. Le président de l’assemblée nationale de CI, Guillaume Soro a présidé la première session ordinaire de l’année 2013

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- 3/3/2016

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Niamey (Niger) - L’Assemblée nationale du Niger a élu jeudi à sa présidence, par 109 des 118 députés présents, le député Ousseini Tinni du Parti national pour la démocratie et le socialisme (PNDS, au pouvoir).

Le scrutin s'est déroulé en l'absence des députés de l'opposition.

C'est après moult tractations que les députés de la mouvance présidentielle sont arrivés à ce résultat « consensuel » car au départ, le candidat Ousseini Tinni avait face à lui deux autres candidats prétendant au perchoir de l'Assemblée nationale.

Il s'agissait en l'occurrence de Omar Hamidou Tchiana de l'Alliance des mouvements pour l'émergence du Niger (AMEN) et de Salifou Mayaki de l'Alliance nigérienne pour la démocratie et le progrès (ANDP).

Le premier est un transfuge du Mouvement démocratique nigérien pour une fédération africaine (MODEN-FA) de Hama Amadou qui, durant toute la première mandature, avait occupé le poste de ministre d'Etat, chargé des Mines et du développement industriel. Celui-ci n'a malheureusement pas beaucoup brillé avec son parti qu'il a créé dans la foulée, et qui n'a récolté que trois sièges de députés au cours des législatives passées.

Ces deux personnalités pensaient probablement que la fidélité de leurs partis à la mouvance par la renaissance du Niger (MRN) méritait bien ce poste. Mais leurs quatre sièges (3 pour AMEN et 1 pour l'ANDP) n'ont pas pesé face aux 75 députés du PNDS. D'où probablement leur décision de se retirer en fin de compte de la course au profit du candidat du parti présidentiel.

Ainsi, en l'absence de la cinquantaine de députés de l'opposition qui ont décidé de respecter le mot d'ordre de la Coalition pour l'alternance (COPA) 2016 et de ne pas siéger dans la nouvelle Assemblée nationale, le PNDS impose son candidat à ses alliés.

Agé de 61 ans, Ousseini Tinni est un cadre du PNDS connu surtout pour sa discrétion. Il aura la tâche de conduire la deuxième législature de la 7ème république durant les cinq années à venir, remplaçant Amadou Salifou, successeur de Hama Amadou, mais qui n'a malheureusement pas pu conserver son siège à l'issue des législatives du 20 février dernier.

Ousseini Tinni dont c'est la première expérience législative prêtera serment le 29 mars prochain devant la Cour constitutionnelle.

AS/od

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