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Niger: un membre du parti présidentiel à la tête de l’Assemblée nationale
Publié le dimanche 27 mars 2016   |  AFP


Ousseini
© Autre presse par DR
Ousseini Tinni, député du PNDS, nouveau président de l’Assemblée nationale


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Ousseïni Tinni, un membre peu connu du parti du président Mahamadou Issoufou réélu pour un deuxième mandat dimanche, a été élu vendredi président de la nouvelle assemblée nationale nigérienne, en absence de l’opposition qui boycotte la vie politique depuis le scrutin, a constaté un journaliste de l’AFP.

Unique candidat en lice, après le désistement de deux autres concurrents, Ousseïni Tinni, originaire de la région de Dosso (sud-ouest) et très peu connu des Nigériens, a été élu par 109 des 118 députés votants. Il est un membre du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS), la formation du président, qui a obtenu 75 sièges sur les 171 députés.

Aucun des 53 députés de l’opposition, qui a boycotté le 2e tour dimanche de la présidentielle et demande de nouvelles élections, ne s’est présenté vendredi au Palais des Congrès, qui remplace provisoirement l’Assemblée nationale en réfection.

Ousseïni Tinni remplace au perchoir Amadou Salifou, qui avait lui succédé à l’opposant Hama Amadou, candidat perdant de l’élection présidentielle.

Elu député, M. Amadou est hospitalisé en France après avoir été évacué de sa prison de Filingué (180 km au nord de Niamey) où il était détenu depuis novembre. Il est poursuivi pour une affaire de trafic d’enfants qui empoisonne le climat politique nigérien depuis deux ans.

Trois députés élus de l’opposition sont actuellement en prison, accusés d’être en lien avec un putsch raté en décembre, dévoilé par le pouvoir, et dont l’opposition conteste l’existence. Un autre est emprisonné pour un appel à la désobéissance civile à la veille du retour au pays de Hama Amadou.

Le président Issoufou dispose d’une large majorité parlementaire. En tout, sa coalition a remporté 118 des 171 sièges. Il a proposé mercredi à l’opposition de participer à un gouvernement d’union nationale mais celle-ci n’a pas encore fait connaître sa position.

L’opposition, qui a dénoncé "une mascarade électorale", estime que le président Issoufou ne sera plus légitime à la fin de son mandat qui expire le 1er avril. Elle a notamment appelé à la "résistance citoyenne", jugeant que "toutes les conditions de la violence et du chaos sont réunies".

Le président Issoufou, élu avec 92,4% des voix à la tête de ce pays de 18 millions d’habitants parmi les plus pauvres du monde estime que le peuple s’est "exprimé clairement et sans équivoque", son camp parlant "d’élections transparentes et crédibles".

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