L’opposition nigérienne a conditionné, lundi dans un communiqué, "tout dialogue" avec le président Mahamadou Issoufou à la mise en place d’une "transition politique".
« Tout dialogue » passe « nécessairement par l’instauration d’une période de transition politique inclusive », censée « rétablir la normalité constitutionnelle » dans le pays, a ainsi déclaré, lundi 28 mars, la Coalition de l’opposition pour l’alternance (Copa 2016), qui a boycotté le second tour de la présidentielle du 20 mars et dénoncé « une mascarade électorale », estimant que le président Mahamadou Issoufou ne sera plus légitime à partir de la fin de son mandat, le 1er avril.
Selon la Copa, une première phase devrait réunir « le gouvernement actuel et l’opposition (…) vers la fin du mandat légal » du président Issoufou, fixée au 1er avril, afin de déterminer « la nature de la transition, son cahier des charges, tout comme sa durée ». Une « deuxième phase » devrait quant à elle regrouper « toutes les forces vives de la nation » et mettre en place « le gouvernement et les autres organes de transition », poursuit le texte. Face au « manque de confiance » entre les acteurs politiques, la Copa sollicite « une facilitation » de la communauté internationale, mettant en garde contre « un vide institutionnel imminent » au Niger.... suite de l'article sur Jeune Afrique