réponse est certainement la plus facile au monde : il ne sert à strictement rien ! 0,001 peut-être, mais au sens littéral de la notation mathématique, c’est un zéro pointé ! Il existe au monde des incapables, des sinistrés, des faibles, des fatigués, mais jamais on ne saurait trouver quelqu’un qui fait à lui seul la synthèse de l’incompétence et de l’inutilité à son stade le plus achevé, à cause de l’absence quasi sidéral entre le sens pratique et le poste qu’il occupe !
On avait, à un certain moment, pensé qu’en remerciant Oumarou Dogari que la moitié du travail en vue de l’assainissement de la ville était faite ; que l’accompagnement des autorités municipales dans le cadre de Niamey Niyala galvaniserait et créerait un effet d’entrainement au sein des populations ; que pour une fois que la modernisation et l’embellissement de notre capitale étaient devenues un souci pour les plus hautes autorités du pays, l’Hôtel de Ville et son premier responsable ( ce sont les fameux »Niameyzé ») s’en approprieraient.
Mais hélas, trois fois hélas, et pour cause : le pauvre Dogari n’avait même pas un début de compétence, aucune notoriété ni nationale ou internationale, aucune vision dans le développement et la marche d’une cité en plein accroissement, bref, ce fut un véritable ouf de plaisir le jour où le Ministre de l’Intérieur l’éjecta hors des murs de l’Hôtel de Ville de Niamey, mettant ainsi fin à la tragédie morale que connaissait la ville dans les mains d’un petit administrateur à la petite semaine !
Le commun des mortels, naïvement, s’imagina, un instant, qu’à présent, on allait voir ce qu’on allait voir. Mais hélas, Seydou Hassane, son successeur, au lieu d’être la solution était, curieusement, le problème principal de la ville de Niamey dans toute sa complexité ! En réalité, on avait lâché, malgré l’inaptitude criarde et l’incompétence notoire de Dogari, la proie pour l’ombre dans cette affaire ! Avec Hassane Seydou Niamey va devenir, petit à petit un véritable pandémonium, une latrine géante grandeur-nature en plus d’être un vaste marché ambulant !
Mieux, avec un sens élevé de l’irresponsabilité, il recrutera, à tour de bras, des centaines et des centaines d’agents-électeurs en vue des élections législatives, espérant faire de la Mairie un raccourci pour aller au Parlement ! Résultats immédiats : gonflement de la masse salariale avec son corollaire de salaires impayés, des jours et des jours de grèves, une Police Municipale sans aucun statut clair, presque totalement inutile et sans objets dans ces conditions !
Le plus grave, c’est qu’avec S. Hassane, se crée et s’installe un véritable rejet des populations de cette institution ! Aujourd’hui, presque personne ne s’émeut de la mort lente et indicible de la Mairie de Niamey, car faute d’activités, elle n’existe que dans la mémoire des habitants de Niamey ! Pour le reste, tout le reste, c’est-à- dire cette kyrielle de sombres individus souvent mal famés, un brin truand, la CUN reste le rendez-vous, par excellence, de la vente et revente des parcelles !
Comme quoi, les Dogari, les S. Hassane auront toujours quelque chose à faire tant que la CUN restera comme la mare des incapables ! Les voies publiques, malgré tout le volontarisme de l’enfant de Dandagi, vont et continueront, non seulement à se dégrader pour la plupart, mais en plus, elles continueront à s’obstruer de petits étals qui encombrent et gênent fortement la circulation. Les simples travaux de remblayage des monstrueux trous relevant de la voirie urbaine sont totalement inexistants.
Les échangeurs flambants neufs apparaissent comme des émeraudes posées délicatement sur un tas de fumier ! Devant l’irresponsabilité des autorités municipales une myriade de petits étals recouvre tous les édifices publics ((voir le Lycée Kassaï, la Faculté des Sciences Economiques et Juridiques de Niamey, l’Ecole Neuve Filles, le Stade Municipal etc). Manu Dibango avait chanté Niamey-Gorocity, aujourd’hui sous l’autorité de Hassane Seydou, c’est Niamey-City poubelles !
Pourtant, depuis l’indépendance du Niger en 1960, Niamey la capitale n’avait jamais bénéficié d’autant d’investissements publics que sous le régime de la renaissance en vue de la modernisation de la ville. Pour s’en convaincre, il suffirait de faire un tour en ville pour constater de visu les principaux chantiers qui changeront fondamentalement le visage de Niamey dans quelques années : des échangeurs, de nouvelles routes bitumées flambant neuves, un Hôpital de référence, des hôtels cinq étoiles, des logements sociaux, un troisième ponts en vue, etc, bref, à l’instar des autres capitales de la sous-région, Niamey, avec le programme Niamey Nyala, rattrapera son retard, croyait-on.
Mais avec quel Maire serait-on tenté de se demander ! Hassane Seydou, dans tous les cas semble un poids inutile, il n’est point l’homme de la situation, de toute évidence. Laissons-le aujourd’hui ruminer son cuisant échec électoral : premier responsable de la ville et incapable de se faire élire ! Du burlesque à l’état pur ! Il trônera encore quelque temps à la CU, mais son départ inéluctable aura coûté cher au personnel de cette institution. En définitive, une question reste d’actualité : mais où donc AMEN AMIN est allé piocher Seydou Hassane ?