Situation socio-politique: Dans l’attente du nouveau gouvernement #aNiamey

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Situation socio-politique: Dans l’attente du nouveau gouvernement

Publié le mardi 12 avril 2016 | Tam-tam

© Autre presse par DR
Le président Mahamadou Issoufou, qui brigue un deuxième mandat, a promis une victoire au premier tour face à quatorze rivaux.

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Activités gouvernementales/ Conseil des ministres 2016

Calme avant la tempête ou signe annonciateur la paix des braves? C’est en tout cas l’accalmie sur le plan socio-politique depuis l’investiture du président Mahamadou Issoufou et la nomination (reconduction) du Premier ministre Brigi Rafini. Tous les regards sont en à présent tournés vers la Présidence de la République et la Primature dans l’attente du nouveau gouvernement.

Quelles seront les nouvelles tètes? Quelles seront les personnalités du gouvernement sortant (dont certains avaient pris congés du Premier Ministre pour raison de campagne électorale) qui seront reconduites ? Quelle sera la taille du futur gouvernement ? Bref, avec qui le président Issoufou tentera de mettre en œuvre son ambitieux programme de la Renaissance II? Certes quelques informations filtrent ça et la sur les titulaires de certains ministères, mais rien d’officiel jusqu’à présent.

Prise de conscience, maturité et patriotisme

Pendant ce temps, la Jeunesse pour l’Alternance (JEPA), jeunesse de l’opposition et fer de lance de toute éventuelle constatation a mis le pied dans le plat la semaine dernière en appelant “au respect de la Constitution et à une lutte responsable”. « Jeunesse de la COPA, Dieu, de qui vient tout pouvoir, nous recommande la patience et l’endurance dans tout combat, et dans toute épreuve. Loin donc de faiblir, devenons chacun, un leader du changement positif dans notre communauté. Et pour réussir cette mission, notre engagement pour les nobles idéaux que nous défendons doit puiser sa source dans le respect de la constitution du Niger, et celui des autres textes et règlements de notre cher pays. Il est venu l’heure, pour la jeunesse nigérienne de prouver sa maturité et son patriotisme. » a indiqué la JEPA.

Même (si sous pression) cette déclaration rendue publique a été relativisée sur une TV privée (ce qui ne change rien sur le fond), les responsables des différentes formations politiques qui composent la coalition de l’opposition doivent en tenir compte et comprendre que la jeunesse n’est pas prête à servir de boucliers humains aux ambitions des uns et aux autres.

Il est totalement absurde aujourd’hui de parler d’une quelconque transition politique et de la reprise des élections législatives et présidentielles. L’heure doit être au réalisme et à la revue en baisse des principales revendications de la Caolition Pour l’Alternance (COPA 2016) afin de favoriser l’ouverture d’un dialogue franc et sincère entre pourvoir et opposition et permettre au pays d’avancer. Dans le même temps, il serait souhaitable de voir les députés de l’opposition prendre sans condition leurs places à l’Assemblée Nationale pour mener la bataille qui vaille la peine d’être menée, celle du développement et du bien être du peuple nigérien. Dans le même temps, le gouvernement doit dans un geste d’apaisement libérer toutes les personnes à qui la justice ne reproche rien. L’opposition n’a pas forcement besoin d’entrer au gouvernement pour jouer un rôle positif pour le pays, elle peut convenable le faire en jouant son rôle d’avant garde de la démocratie et de contre pouvoir.

A quelque jours de la célébration la Journée Nationale de la Concorde, (24 Avril), chaque partie, société civile y compris, doit jouer à l’apaisement et plaider (dans le respect mutuel et celui des règles démocratique) pour la réconciliation nationale. Il faut tout simplement espérer que l’accalmie actuelle est un signe annonciateur d’une paix des braves pouvoir/opposition et d’un sursaut national. Il faut désormais aussi espérer que le pire est derrière nous.

À propos de l'Auteur
Maaroupi Elhadji Sani

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