Près d’une semaine après sa mise en place, le gouvernement du premier ministre Brigi Rafini, continue de susciter de réaction venant de plusieurs acteurs. Il y a d’abord des réactions institutionnelles telles la confédération des ONG et association féminine du Niger (CONGAFEN).
Celle-ci a dans une déclaration publiée ce mercredi dénoncé la violation de la loi sur le genre. Elle s’est offusqué de voir la représentativité des femmes mise à mal dans cette nouvelle équipe. En effet elles sont huit (8) femmes au sein du nouveau gouvernement de Brigi Rafini qui en compte quarante (40). Ce qui de l’avis de la structure des femmes, constitue une violation de la loi instituant un quota de 25% pour l’un ou l’autre sexe dans les fonctions nominatives de l’Etat.
Aussi, elles sont nombreuses les associations de la société civile qui ont haussé le ton pour critiquer cette fois-ci la taille de cette équipe. Elles s’appuient sur la situation économique de notre pays, l’un des plus pauvres de la planète. Cette équipe jugée « pléthorique » prend le « contrepieds » de l’engagement du chef de l’Etat à « réduire le train de vie de l’Etat ».
D’autres structures quant à elles mettent l’accent sur le mérite de certains membres de ladite équipe. Selon eux, plusieurs ministres ont déjà fait preuve d’une « incapacité » à bien conduire les affaires de la nation pendant le précédent mandat d’Issoufou Mahamadou.