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La COPA, le double-langage et la… capitulation!
Publié le lundi 18 avril 2016   |  tamtaminfo


Elections
© AFP par Issoufou Sanogo
Elections 2016: Conférence de presse des leaders de l`opposition
Mardi 23 Février 2016. Les partis d`opposition déclarent qu`ils ne reconnaissent pas les premiers résultats partiels des dernières élections présidentielles.


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L’opposition nigérienne se dédit. Et tourne casaque en invitant ses élus à rejoindre le Parlement. Quelques jours plus tôt, sans être prémonitoire, j’écrivais que la COPA avait le choix entre la résignation et la résilience, et visiblement, elle aura choisi la première posture. Celle qui consiste à reconnaître, au moyen d’un subtil euphémisme, les élections de février-mars et par ricochet les institutions qui y sont issues, y compris IM.
A regarder froidement, on se rend compte que la COPA avoue son échec tout en préservant son « sursis » politique sous le « chantage » de quelques élus, qui menaceraient de siéger au Parlement, si la diète continuait. Normal quand on sait que les partis sont les « otages » de leurs élus !
Pas donc de quelconque sacrifice pour « restaurer » ou « redorer » la démocratie. Peut-être, que la COPA aura aussi négocié la libération de ses élus-détenus, et ne voudrait plus de militants arrêtés, méthode du « Guri » ayant donné sûrement de bonnes « recettes », en ce sens que les arrestation-intimidations ou les interpellations-chantages-deals auront vaincu de la « rudesse » de quelques opposants.
On eût naïvement pensé que le Parlement est le lieu « privilégié » pour faire de l’opposition, ce qui n’est pas (très) vrai, car ce faisant ç’aurait été plus clair, honnête et précis de reconnaître le Parlement et donc les élections de février-mars avec leurs « tares » et « vicissitudes » jadis dénoncées. De reconnaître aussi le Gouvernement et le Président (re) élu ! Ainsi que l’incapacité de la COPA à créer l’alternance tant vendue.
Quelle rhétorique cette COPA pourra-t-elle user pour « convaincre » ses militants de la « justesse » de sa position ? Comment entend-elle « travailler » dans une institution qu’elle n’a jusque-là pas reconnue ? Comment pourra-t-elle combattre des institutions où elle a ordonné à ses militants de siéger ? De toute évidence, on ne serait pas (ainsi) loin de la « mort » politique de Hama Amadou, Ousmane Mahamane, Seini Oumarou et AB Cissé, telle que « programmée » par le « Guri système » et expliquée « à nous » autres par Hassoumi Massoudou, au détour d’un point de presse distrait.
Et ce sera donc en chef de file de l’opposition que le député Hama Amadou rentrera à Niamey, après sa convalescence parisienne. Enflant ainsi la rate à ses milliers de militants, invités à observer une « résistance citoyenne » dont on ne connait guère les contours et attentes ! De toutes les façons qu’il s’agisse de « résistance » ou de « désistement » citoyens, cela n’engage que ceux qui y croient.
Allons seulement!

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