Le mercredi 13 avril 2016, le collectif Résistance Citoyenne, rendait une déclaration dans laquelle elle fustigeait les tares et les entorses ayant constitué le point culminant de l’élection présidentielle couplée aux législatives. À en croire ce collectif des organisations de la société civile, le processus électoral, a été une mascarade sous fond de violation de la loi, de trituration des textes, au mépris des règles élémentaires de droit. Pour le collectif :
« C’est dans cette optique d’instauration de la pensée unique et d’inféodation d’institutions constitutionnellement indépendantes, que le Président de la République a pris la décision illégale sur rapport du sieur Hassoumi Massaoudou, de signer le décret N°2016-150/PRN/MIPSD/ACR du 1er avril 2016 mettant fin aux fonctions du représentant élu des organisations de défense des droits humains au sein de la CENI, alors qu’il n’a ni la compétence, ni le pouvoir légal de le faire. »
D’où sa décision d’initier une marche citoyenne pour la restauration de la démocratie le dimanche 24 avril 2016 sur toute l’étendue du territoire national. Par cette marche contre l’usurpation de la volonté populaire, le Collectif « RESISTANCE CITOYENNE », s’insurge « contre la dictature en marche dans notre Pays », le but étant de « restaurer la démocratie et l’Etat de droit au Niger ». Faut-il le rappeler, sous le règne d’Issoufou Mahamadou, la République est en danger, son existence même est menacée. Les visées hégémoniques du clan d’Issoufou-Charlie, étouffent la démocratie et l’Etat de droit. Il devient donc primordial pour les démocrates sincères de sortir massivement battre le pavé ce 24 avril, et ce, aux quatre coins de notre pays. Aux yeux des animateurs du collectif « RESISTANCE CITOYENNE », c’est la seule façon pour le Niger de renouer avec sa tradition de démocratie. Alors, donnons l’espoir à notre peuple en participant avec détermination à cette marche citoyenne pour stopper net les dérives autocratiques d’Issoufou Mahamadou et ses lèche-bottes.