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Le Sahel N° du 21/4/2016

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Ouverture de la session ordinaire du CSC au titre du mois d’avril 2016 : Six points à l’ordre du jour des assises
Publié le mardi 26 avril 2016   |  Le Sahel


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© Autre presse par DR
Ouverture de la session ordinaire du CSC au titre du mois d`avril 2016


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Le vice-président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) M. Ali Ousseini Sountalma a présidé hier, dans la salle de réunion de ladite Institution, la cérémonie d'ouverture de la session ordinaire au titre du mois d'avril 2016. Une session qui intervient vingt-quatre heures seulement après la commémoration de la 21ème édition de la fête nationale de la Concorde, célébrée le 24 avril en souvenir des accords de paix conclus entre la rébellion armée et le Gouvernement nigérien le 24 avril 1995. Elle intervient aussi dans un contexte marqué par deux (2) faits majeurs pour cette Institution. Il s'agit de la désignation par le Président de la CEDEAO du Président du CSC comme membre du comité de pilotage chargé de la mise en place de la radio et télévision de la Communauté Ouest-Africaine et la publication par Reporters Sans Frontière (RSF) du classement mondial 2016 de la liberté de la presse

L'ordre du jour de cette session qui durera cinq (5) jours comporte six (6) points dont l'examen et l'adoption du rapport final de monitoring des médias publics et privés en période électorale ; l'examen et l'adoption du procès verbal de la session ordinaire du mois de mars 2016 ; les informations sur le Conseil Supérieur de la Communication ; l'examen et l'adoption des rapports du Conseil de Presse ; l'installation du groupe de travail chargé de la répartition du Fonds d'aide 2015 et les questions diverses. Dans son discours d'ouverture, le vice-président du CSC a d'abord félicité M. Abdourahamane Ousmane, président du CSC pour sa désignation comme membre du Comité de Pilotage du programme de création de la chaîne de Radio et Télévision de la CEDEAO. Une désignation qui, dit-il, honore à plus d'un titre le CSC, la presse et au-delà la diplomatie nigérienne.

Concernant le rapport publié par Reporters Sans Frontières, le Niger a été classé 52ème sur les 180 pays. Comparés à l'année 2015 où il a été classé 47ème, notre pays a perdu des places. Les trois raisons évoquées par RSF pour expliquer ce recul en matière de liberté de la presse sont notamment les violences policières contre plusieurs médias pour avoir couvert les manifestations post-Charlie Hebdo de janvier 2015 ; les arrestations des journalistes et les entraves à l'exercice du métier relevées ça et là et le blocage, pendant trois jours de l'accès aux réseaux sociaux comme Facebook et WhatsApp ainsi que l'envoi de SMS. Toutes ces raisons sont selon M. Ali Ousseini Sountalma surmontables car il suffit que le gouvernement, le CSC et les organisations faitières des médias unissent leurs efforts pour travailler à promouvoir la liberté de la presse qui passe nécessairement par l'observance par les médias des principes d'éthiques et de déontologie, le respect scrupuleux des dispositions légales, des valeurs et des règles qui régissent la profession du journaliste.

Pour conforter une telle démarche, le CSC compte selon son vice-président renforcer la collaboration avec les structures faitières des médias en identifiant un mécanisme efficace de Co-régulation. Pour cela explique M. Ali Ousseini Sountalma, le Conseil Supérieur de la Communication a organisé du 18 au 22 avril 2016, une mission d'échange et de partage au Bénin afin de recueillir les informations nécessaires à la mise en place d'un organe de Co-régulation. Le vice-président du CSC a en effet souligné la mission du CSC en période électorale qui selon lui comporte une analyse du processus électoral, une évaluation équilibrée et impartiale de la couverture par les medias pendant les élections, ainsi qu'un suivi exhaustif du monitoring des médias publics et privés par le CSC, d'un échantillon significatif des médias nationaux : presse écrite, radios, télévisions, pendant et après la campagne.

Pour ce faire, précise t-il, le monitoring des médias publics et privés s'est effectué sur la base d'enregistrements des programmes des radios et télévisions, et de lecture de la presse écrite dont les principaux critères d'analyse sont entre autres un accès égal des candidats aux médias publics sur les portraits, les entretiens, les messages et les meetings ; un accès équitable proportionnel au nombre de listes validées par la Cour Constitutionnelle pour les partis politiques, groupements des partis politiques et liste indépendante aux élections législatives, le respect par les médias des textes législatifs et règlementaires, le respect du pluralisme d'opinions par les médias publics et privés etc.

Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

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