Au Niger, la société civile appelle à une journée ville morte, ce jeudi 28 avril, suivie par une journée de prière vendredi et une nouvelle manifestation samedi pour « lutter contre la remise en cause de l’ordre démocratique ».
Dimanche dernier, une manifestation du même collectif avait été interdite par les autorités, officiellement pour des risques de troubles à l’ordre public. Pour Moussa Tchangari, coordinateur du collectif Résistance citoyenne qui est à l’origine de cet appel, il s’agit de défendre les droits fondamentaux des Nigériens.
« Les revendications concernent d’abord le respect des droits et des libertés consacrés par notre Constitution, en particulier le droit de manifester et le droit de s’organiser en association qui sont aujourd’hui véritablement mis à mal, condamne le militant au micro de RFI. Nous demandons la démission de la Cour constitutionnelle, la dissolution de la Céni et son démembrement qui est le comité d’exécution électoral, l’arrêté du département électoral, d’avoir un fichier électoral qui permette d’éviter les fraudes et éviter les problèmes que nous avons vus. Nous voulons l’accès libre et équitable de tous les acteurs politiques et sociaux aux médias publics. Et nous nous battons pour que le pays ne sombre pas dans une dérive autoritaire, comme ça se dessine depuis quelque temps. »... suite de l'article sur RFI