Le mot d’ordre de ville morte lancé par le collectif « résistance citoyenne » ce jeudi à Niamey n’a pas eu de grands effets sur la vie de cette ville. Un tour dans cette dernière permet d’établir un constat des plus alarmants pour les organisateurs de ce mouvement : les commerces sont demeurés ouverts, la circulation aussi dense que d’habitude et les taxis tout autant, bref les habitants de la capitale ont vaqué à leurs occupations.
Ce constat surprend plus d’un observateur car le secrétaire général du syndicat des conducteurs de taxi (SYNCOTAXI) M. Gamatié est un des leaders du mouvement.
Cet échec constitue, pour les détracteurs du « collectif résistance citoyenne » une preuve irréfutable du rejet de celui-ci par la population. Par contre du côté de ce collectif on estime que cette situation est due au manque de temps et du défaut de communication qui a entouré l’organisation de cette action.
Pourquoi les citoyens de Niamey sont-ils sortis malgré le mot d’ordre de ville morte ? Les avis sont divisés. Certains pensent que le collectif de la société civile s’est incrusté dans un combat politique qui ne les engage aucunement et D’autres par contre ont prétendu ne pas avoir reçu l’information.
Désaveu ou déficit de communication nul ne peut affirmer avec certitude le motif de cet échec du « collectif résistance citoyenne »