Deux ans après l’enlèvement des lycéennes de Chibok toujours entre les mains de Boko Haram, Paris Match Afrique consacre une série de reportages sur la secte islamiste qui terrorise l’Afrique de l’Ouest. Troisième volet: Patrick Forestier nous décrit les effets de l’entrée en guerre de la coalition de pays africains sur l’organisation terroriste* (3/3)
Face aux offensives de la coalition formée par les armées africaines des pays voisins, Boko Haram évite désormais la guerre frontale. Il privilégie les opérations kamikazes. Durant les 6 derniers mois précédant notre arrivée, 35 ont été comptabilisées rien qu’à l’extrême nord du Cameroun. Pour ces fanatiques, il n’y a pas d’état, ni de frontières, mais un califat au cœur de l’Afrique ou, comme en Syrie et en Irak doit régner la charia. La préfecture de Maroua au Cameroun est une cible prioritaire pour eux. A l’aéroport, un avion américain de l’US Air Force fournit du matériel aux troupes camerounaises. L’armée est sur le qui vive. Des hommes de Boko Haram sont infiltrés dans la ville.... suite de l'article sur Autre presse