Entamée lundi 9 mai, elle doit se poursuivre jusqu'à ce mercred soir. 72 heures d'arrêt de travail à l'appel du Syndicat autonome des magistrats du Niger (Saman). Ils avaient lancé un ultimatum au gouvernement en fin de semaine dernière, lui demandant d'accéder rapidement à leurs revendications. Des revendications techniques qui portent plus sur la forme que sur le fond.
La mise en place d'un comité de négociations en vue de la réforme des statuts de la magistrature, l'application immédiate d'un protocole d'accord déjà signé avec le gouvernement, et enfin, l'annulation de la suspension de deux de leurs confrères. Voilà les trois revendications des magistrats. Des demandes précises, sur lesquelles le syndicat ne compte pas reculer. « Sur toute la du territoire national, au niveau des tribunaux de grande instance et au niveau des tribunaux d'instance, tout est bloqué, il n'y a pas d'audience. Donc si le gouvernement ne donne pas satisfaction, on va laisser le temps, on encore essayer de lancer d'autres mouvements », indique Ayouba Hassane secrétaire général du Saman.... suite de l'article sur RFI