Le 24 décembre 2015, le président du Nigeria Muhammadu Buhari annonçait le « KO technique » de Boko Haram. Depuis six mois, le groupe armé islamiste perd du terrain et pourtant sa puissance de nuisance est toujours forte. Historiquement régions de commerce, les zones frontalières entre le Nigeria, le Niger, le Tchad et le Cameroun, sont économiquement asphyxiées par l'insécurité. Les routes sont régulièrement attaquées, les couloirs de transhumance bloqués et les champs désertés par les populations qui fuient les attaques du groupe armé.... suite de l'article sur RFI