La lutte contre Boko Haram est au centre d'un sommet régional sur la sécurité organisé samedi au Nigeria, en présence du président français François Hollande. Une initiative importante pour les populations qui souffrent directement du conflit et de ses conséquences sur les économies de la région. C'est le cas au Nigeria, au Niger, au Tchad et aussi au Cameroun. Ecoutez les présicions du Saïbou Issa, professeur à l'Université de Maroua, la grande ville de l'Extrême-Nord du Cameroun.
RFI : Quel est l’impact le plus visible de la guerre contre Boko Haram ?
Saïbou Issa : C’est manifestement le déplacement des populations. On a un peu plus de 170 000 personnes déplacées internes. Les villages sont pour la plupart vides. On note également que sur les marchés, le niveau d’approvisionnement en produits de première nécessité et en produits manufacturés venant surtout du Nigeria a beaucoup baissé.... suite de l'article sur RFI