Les fonctionnaires de l'Education du Niger observent depuis jeudi matin un mouvement de grève de 48 heures sur toute l'étendue du territoire, face à l'"insouciance" des autorités dans le règlement de leur plate-forme revendicative.
L'appel à la grève a été lancé par le Syndicat national des agents contractuels et fonctionnaires de l'éducation de base (SYNACEB).
Selon Halidou Mounkaila, coordonnateur du SYNACEB, cet arrêt de travail a été observé pour exiger du gouvernement, entre autres, le paiement à terme échu des pécules et salaires des enseignants, le recrutement à la fonction publique des milliers d'enseignants contractuels qui attendent depuis trois ans, l'équité et la justice dans le traitement de la question des enseignants.
Plusieurs établissements du secteur public sont restés fermés jeudi matin dans la capitale nigérienne Niamey, a constaté un correspondant de Xinhua.
"Si après les 48 heures, l'Etat ne réagit pas, de nouvelles mesures seront prises par rapport à la conduite à tenir dans les jours à venir pour faire aboutir nos revendications", a mis en garde M. Mounkaila.
Mercredi, les enseignants devaient organiser une manifestation à Niamey, qui a été interdite par les autorités municipales.