Mme Zeinabou Mindaoudou, présidente de la Haute Autorité Nigérienne à l’Energie Atomique (HANEA) : la HANEA s’attèleà l’élaboration d’un programme nucléaire national harmonisé
Mme Zeinabou Mindaoudou a intégré l’Institut des Radio-Isotopes de l’Université Abdou Moumouni (UAM) de Niamey après un diplôme d’ingénieur en électronique, en tant que responsable du Laboratoire de Maintenance Electronique et Informatique. Après son DEA en Communication, Optique et Microondes à l’université de Limoges (France), elle a été élue adjointe du chef de département de Physique et Chimie Nucléaires de l’Institut des Radio-Isotopes de l’UAM.
Elle obtint son Doctorat en Physique Appliquée à l’Université de Paris XIII, et fut élue Chef du Département de Physique et Chimique Nucléaires au sein de la même institution. Elle a coordonné plusieurs projets de coopération technique et a organisé plusieurs conférences internationales. Forte de plus de vingt années d’expériences dans le domaine nucléaire, Dr Zeinabou Mindaoudou a été nommée conseillère spéciale du Président de la République pour les applications nucléaires en 2012, puis présidente de la Haute Autorité Nigérienne à l’Energie Atomique où elle œuvre sans relâche pour faire avancer la cause auprès de toutes les parties prenantes, aux niveaux national et international.
Mme la présidente de la HANEA, faites-nous une présentation succincte de votre institution et les missions qui lui sont assignées ?
La Haute Autorité Nigérienne à l’Energie Atomique (HANEA) a été créée par décret N° 2013-490/PRN du 4 décembre 2013, en vue de la mise en œuvre de certains engagements pris dans le Programme de Renaissance, par le Président de la République SEM. Issoufou Mahamadou, et réaffirmés dans la Déclaration de Politique Générale par SEM. Brigi Rafini, Premier ministre, chef du Gouvernement.
Les plus hautes autorités se sont engagées à utiliser l’atome comme outil et support pour le développement économique et social de notre pays, en particulier avec l’introduction de l’électronucléaire dans le bouquet énergétique national et régional. La HANEA comporte un organe administratif et technique composé d’un secrétariat général et de 6 départements, et un organe consultatif national qui est le Comité Technique et Scientifique Consultatif (CTSC), créé par arrêté N°40/M/DIRCAB/PRN du 3 décembre 2014, et qui se réunit en sessions ordinaires 3 fois par an, pour débattre des questions relatives aux activités nucléaires au niveau national.
Pour chaque sujet inscrit à son ordre du jour, cet organe tire les conclusions nécessaires et fait des recommandations pertinentes aux structures concernées. Ces conclusions et recommandations sont transmises au Président de la République et au Premier ministre. Le CTSC est aussi le comité national de sécurité nucléaire. En ce qui concerne ses missions principales, la HANEA assure la supervision, la coordination et la promotion de toutes les applications nucléaires pacifiques, y compris l’électronucléaire et les radiations ionisantes, en collaboration avec toutes les structures impliquées.
La HANEA a aussi pour mission de renforcer et d’entretenir la coopération avec toutes les structures nationales et internationales œuvrant dans le domaine nucléaire. Notre institution fédère et supervise toutes les initiatives de coopération en matière nucléaire, et elle est pour le Gouvernement un instrument d’action pour mieux assurer la lisibilité et la visibilité de la politique nucléaire nationale. Le but est de faire en sorte que les applications pacifiques des sciences et techniques nucléaires contribuent significativement à l’atteinte des objectifs prioritaires de développement durable du Niger, en toute sureté et sécurité pour les êtres et l’environnement, mais aussi dans le respect des obligations de notre pays en matière de non-prolifération des armes nucléaires.
Le Niger est le 4ème producteur mondial de l’uranium, et à ce titre, les autorités nigériennes ont décidé de mettre en place une Haute Autorité Nigérienne à l’Energie Atomique, pour apporter des réponses aux problèmes récurrents, notamment dans les domaines de la santé humaine, de l’agriculture, de l’élevage, des mines, de l’énergie, de la sécurité, etc.
Parlez-nous des actions réalisées par la structure depuis son installation.
Effectivement, malgré son potentiel minier, le Niger est confronté à plusieurs problèmes auxquels les applications nucléaires pacifiques, prises isolément ou en association avec d’autres techniques, peuvent apporter des réponses efficaces. Certaines applications étaient utilisées de façon plutôt isolée au Niger depuis plus de 20 ans, mais l’absence de volonté politique et de cadre formel de coordination n’ont pas permis d’obtenir des résultats à la hauteur de la position de 4ème producteur mondial d’uranium de notre pays, et des attentes de nos populations.
Si vous permettez, je vais vous parler des principales réalisations, mais sachez que la liste n’est pas exhaustive. Après plusieurs consultations avec les structures impliquées, nous avons identifié les étapes nécessaires et proposé les voies et moyens à mettre en œuvre pour que les applications pacifiques des sciences et techniques nucléaires puissent apporter l’appui nécessaire pour le développement durable de notre pays. C’est ainsi que nous avons mené plusieurs actions importantes pour que dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la santé humaine, de l’environnement, des mines, de l’industrie, de l’énergie, de la recherche, de la sécurité notamment, un plus grand nombre de personnes puissent effectivement bénéficier de ces techniques, en toute sureté et sécurité.
Nous estimons qu’en procédant ainsi, et en assurant une information et une sensibilisation efficaces des décideurs et des populations, les Nigériens pourront apprécier d’autres avantages du nucléaire qui touchent plus directement à leur quotidien. Ces activités ne seront réellement bénéfiques et appréciées que si elles sont menées avec des garanties de sureté et de sécurité. Pour cela, il est nécessaire de mettre en place les cadres législatif et institutionnel adéquats. C’est pourquoi, pas moins de 6 projets de loi ont été élaborés par les sous-comités mis en place par le CTSC, et transmis au Gouvernement puis à l’Assemblée Nationale pour adoption.
Il s’agit des projets de loi portant ratification du traité de Pelindaba et de 4 conventions nécessaires pour l’introduction de l’électricité nucléaire dans le bouquet énergétique national, puis du projet de loi portant création d’une Autorité Nationale de Sureté Nucléaire adaptée aux normes internationales. D’autres projets de textes tels que le Plan de Développement des Ressources Humaines, le Plan de Communication, le Projet de loi portant Sureté Sécurité et Utilisation Pacifique de l’Energie Atomique, et le Plan National d’Intervention d’Urgence en cas d’Accident Radiologique ou Nucléaire, sont en cours de finalisation.
Du point de vue de la coopération internationale, il est important de souligner les efforts du Gouvernement pour assurer le paiement de tous les arriérés du Niger auprès des institutions internationales œuvrant dans le domaine nucléaire. Aujourd’hui, notre pays prend part à toutes les instances décisionnelles de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) et de l’Organisation du Traité d’Interdiction Complète des Essais nucléaires (OTICE), avec un droit de vote, et nos préoccupations nationales sont prises en compte.
Notre pays bénéficie de plusieurs projets de coopération (AIEA, AFRA) nationaux, régionaux et interrégionaux. Depuis l’installation de la HANEA, le Niger a reçu plus de deux (02) millions de dollars US en termes d’équipements, de missions d’experts et de développement de ressources humaines. Du point de vue du programme électronucléaire, il faut rappeler que le Programme de Renaissance fait du secteur de l’énergie un des principaux piliers de la croissance économique au Niger. L’engagement politique s’est clairement affirmé sur la base des constats des maux qui assaillent le secteur, mais surtout pour rompre avec la dépendance et ses aléas.
Il est prévu à cet effet de tenir compte des applications des sciences et techniques nucléaires pour impulser le développement dans le secteur de l’énergie. Selon les normes internationales en vigueur, la mise en œuvre d’un programme électronucléaire doit suivre des règles et des procédures très précises, parmi lesquelles la création d’organes interministériels et pluridisciplinaires. Aussi, le Comité Technique National pour le Programme Electronucléaire (CTNPEN), et le Comité d’Orientation Stratégique National (COSPEN), dirigé par le Premier ministre, ont été créés.
Le CTNPEN a été installé et lors de sa première réunion, 7 sous-comités ont été créés sous la supervision et la coordination de la HANEA. Depuis, ils se réunissent régulièrement pour exécuter les travaux qui leur ont été confiés. Ils doivent présenter les résultats à la prochaine réunion. En ce qui concerne la dimension sous-régionale du programme électronucléaire, le Groupe Ouest Africain pour le Programme Electronucléaire Intégré Régional (GOAPENIR), a été créé et installé.
Il a tenu sa première réunion à Niamey, où une feuille de route et un mémorandum d’entente ont été adoptés par les 7 pays présents. Le Niger assure le Secrétariat provisoire du groupe. Du point de vue de la sécurité mondiale, et de la lutte contre la prolifération nucléaire, la HANEA, autorité nationale en charge des questions de l’OTICE, assure à ce titre la tutelle des installations du réseau de surveillance et la gestion des activités. Le Centre National de Données (CND) installé à la HANEA permet de recevoir les données de toutes les stations du monde entier, et dispose de la capacité de les traiter, en vue d’identifier tout test nucléaire, mené à un endroit quelconque du globe, en violation du Traité.
En reconnaissance des efforts des autorités de la 7ème République dans le cadre du Traité d’Interdiction Complète des Essais Nucléaires (TICEN), ayant permis les avancées réalisées par la HANEA, le secrétaire exécutif de l’OTICE est venu au Niger où il a rencontré les plus hautes autorités. Il s’est rendu sur le site de la station sismique PS26, avec comme résultat l’amélioration de la visibilité de notre pays, sa promotion comme pionnier sur le plan régional, un soutien accru de cette institution aux activités nationales, ainsi qu’un appui significatif aux populations vivant à proximité des stations.
Qu’avez-vous à nous dire par rapport à la mise en œuvre du traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP) et des avantages que le nucléaire peut offrir pour relever les grands défis, notamment le système de surveillance mondial à l’exemple de la station de Torodi dans la région de Tillabéry qui constitue l’une des plus performantes de ce système ?
Le TNP a été signé le 1er juillet 1968 et ratifié le 05 mars 1970, pour une durée de 25 ans. Il engageait les cinq détenteurs officiels de l’arme atomique de l’époque, (Etats-Unis, URSS, Royaume-Uni, Chine et France), à ne pas diffuser les technologies nucléaires militaires à d’autres Etats. Le 11 mai 1995, 170 pays décident de la prorogation du TNP pour une durée indéterminée. Ce traité repose sur trois piliers: la non-prolifération, le désarmement et les utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire. Il est à la base de la création de l’AIEA et de l’OTICE.
L’AIEA s’occupe de l’aspect relatif au droit inaliénable de chaque État partie à développer la recherche, la production et l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques, mais aussi des garanties. Elle assure de ce fait la promotion des applications pacifiques des sciences et techniques nucléaires, en toute sécurité, sureté et garanties. Les garanties permettent de s’assurer que les produits fissiles spéciaux, fabriqués ou utilisés dans les installations nucléaires des États non dotés d’armes nucléaires (ENDAN), servent uniquement à des fins pacifiques.
Tous les États parties au traité se sont engagés, à travers le TNP, à procéder à un échange aussi large que possible d’équipements, de matières et de renseignements scientifiques et technologiques en vue de l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire. Il faut rappeler que le TNP a été signé et ratifié par le Niger le 9 octobre 1992, et conformément à ce traité, notre pays a signé l’Accord de Garanties généralisées avec l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) le 16 février 2005, suivi du Protocole Additionnel le 2 mai 2007. Les accords de garanties permettent aux Etats d’accroître le sentiment de confiance et d’établir une véritable sécurité collective, car cela permet à l’AIEA d’effectuer des inspections, et aux Etats de déclarer les matières nucléaires présentes sur leurs territoires respectifs.
J’en profite pour vous informer que, du 24 au 26 mai 2016, notre pays, producteur majeur d’uranium, et le Japon, seul pays ayant subi les conséquences néfastes de la bombe atomique, organisent à Niamey, en collaboration avec l’AIEA, un séminaire international sur les Accords de Garanties à l’intention des Etats de l’espace géographique ouest-africain. C’est un important symbole pour la non-prolifération nucléaire et la sécurité mondiale. Pour revenir aux traités, le 24 septembre 1996, le Traité d’Interdiction Complète des Essais Nucléaires (TICEN, ou CTBT, Comprehensive Test Ban Treaty) a été signé par cent-soixante Etats, dont les cinq puissances nucléaires officielles et Israël.
Ce traité doit permettre à la communauté internationale de relever l’immense défi qui consiste à s’assurer qu’aucun test, en vue de fabriquer une arme nucléaire, n’a été effectué sous terre, dans l’atmosphère ou la mer. C’est pourquoi un réseau de 337 stations sismiques, radionucléides, hydroacoustiques et ultrasonores disséminés autour du Globe, a été mis en place, ainsi que des laboratoires d’analyse. Les données collectées par les stations sont envoyées au centre international de Vienne pour une mise en forme puis renvoyées au pays où elles pourront être exploitées pour d’autres activités relatives au développement.
Le Niger a signé et ratifié le Traité d’Interdiction complète des Essais nucléaires (TICEN) respectivement les 3 octobre 1996 et 9 septembre 2002. Un accord a ensuite été signé entre notre pays et l’OTICE en vue de la participation au réseau de surveillance mondia. C’est ainsi que la station sismique (PS26 TOR) a été installée à Torodi où un craton de plus de 2 milliards d’années a été identifié. C’est la raison pour laquelle les données récoltées par cette station sont exceptionnelles en termes de stabilité et de bruit de fond. Elle permet aussi de détecter les évènements souterrains dans un rayon de 10 000 km.
La station Radionucléides est en cours d’installation à Agadez. Il est important de noter que tous ces matériels de pointe restent désormais une propriété nationale. Ils donnent à notre pays des avantages technologiques certains car, en plus de la surveillance qu’ils permettent d’assurer pour que des tests nucléaires ne soient pas conduits en violation du TICEN, ce système apporte une grande contribution dans les domaines de la géophysique, de la géologie, de la prospection minière et pétrolière, de la météorologie, de la sécurité et la défense, de la recherche, ainsi que pour la prévention des tsunamis et des tremblements de terre.
La HANEA a pris des dispositions pour que le personnel compétent de toutes les structures impliquées soit formé dans ce sens. En outre, le Niger étant un pays minier, il est important que l’Etat s’assure que toutes les activités sont sous contrôle. Comme vous le voyez, le Niger a ratifié l’essentiel des instruments juridiques internationaux liés à la non-prolifération, la sureté, la sécurité nucléaires, et la protection radiologique. A cette date, il ne nous reste plus que les conventions nécessaires pour le programme électronucléaire, et le Traité de Pelindaba.
Les projets de loi sont dans le circuit pour adoption par l’Assemblée Nationale. Une fois le traité de Pelindaba ratifié, notre pays prendra part, de façon effective, aux activités de la Commission Africaine de l’Energie Atomique (AFCONE) qui est sous la tutelle de l’Union Africaine, et qui a les mêmes objectifs que la HANEA.
Votre institution est certainement très sollicitée par le Gouvernement nigérien pour tirer le meilleur profit de la technologie nucléaire. Quelles sont ses attentes selon vous?
Le Programme Universel de Développement Post 2015, qui tient compte du Programme Commun Africain, a misé sur les sciences et techniques, y compris nucléaires, pour être un levier qui permettra à nos Etats de se développer durablement. Il me parait alors évident que le monde entier attend beaucoup de tous ceux qui travaillent dans ce domaine.
Légitimement, notre Gouvernement attend une mise en œuvre d’applications concrètes dans les domaines clés du développement économique et social, telles que la sécurité alimentaire, la lutte contre la pauvreté, la construction de bases solides pour résolution définitive et durable des problèmes liés à l’énergie électrique, ce qui va avoir un impact important sur plusieurs domaines.
A titre d’information, une centrale nucléaire permettra de disposer d’électricité pendant au moins 60 ans, en plus cela permettra d’assurer la valorisation de nos ressources minières, une bonne croissance économique, le développement industriel du pays, la modernisation de l’Etat, l’amélioration significative de la santé de la population, de la qualité de l’air, de l’eau et des aliments, etc.
Pour corroborer votre appréciation sur ce point, que fait la HANEA pour accélérer la mise en application effective des différents programmes nationaux et internationaux visant à faire la promotion de l’utilisation pacifique de l’atome comme outil et support pour le développement économique et social ?
La HANEA a pour principal objectif de contribuer, de façon significative, à l’atteinte des objectifs prioritaires de développement durable pour notre pays, en rendant plus tangibles les impacts positifs des applications nucléaires, et en assurant leur promotion. Pour cela, elle doit encadrer efficacement, coordonner les activités en cours, mais surtout faire des sciences et techniques nucléaires une des composantes essentielles du Programme de Développement Socioéconomique du pays, et apporter ainsi une amélioration palpable dans la vie de nos populations, dans le respect des 3 principes cardinaux universels du nucléaire qui sont: sureté, sécurité et garantie.
Dans les programmes nationaux et internationaux qui concernent le nucléaire, les secteurs prioritaires du développement socio-économique identifiés autour desquels les activités doivent s’articuler à court et moyen termes sont: la sécurité alimentaire (Agriculture, Elevage, Ressources en eau et Nutrition); les mines et l’énergie; la santé humaine; l’environnement, la sûreté et la sécurité nucléaires et des radiations ionisantes, et enfin les garanties.
Il ne faut pas oublier les activités transversales telles que le développement des capacités en sciences et techniques nucléaires, l’assurance, le contrôle qualité, la physique médicale, la promotion des applications nucléaires, et les TIC. Comme vous le voyez, plusieurs domaines sont concernés, c’est pourquoi la HANEA s’attèle, en collaboration avec toutes les structures impliquées, à l’élaboration d’un programme nucléaire national harmonisé, qui servira de cadre de référence national pour la mise en œuvre de toutes applications pacifiques des sciences et techniques nucléaires, mais surtout stratégiquement lié à tous les programmes de développement.
La HANEA a déjà élaboré, selon une approche participative, et soumis à l’AIEA le Programme Cadre National (PCN) entre le Niger et l’AIEA, pour la période 2016-2021. Il détermine le contexte général de la coopération technique entre le Gouvernement de la République du Niger et cette institution.
Ces deux programmes de référence sont conformes au Programme de Développement Economique et Social du Niger (PDES 2012-2015), à la ‘’Stratégie de Développement Durable et de Croissance Inclusive’’ (SDDCI NIGER 2015-2035), et les déclinaisons sectorielles notamment l’Initiative 3N ‘’les Nigériens Nourrissent les Nigériens’’, la Stratégie de Développement Durable de l’Elevage (SDDEL 2035) et son plan d’action, l’UNDAF 2014-2018, le Plan de Développement Détaillé pour l’Agriculture en Afrique (PDDAA), la Politique Agricole Commune de la CEDEAO, la Politique Agricole de l`UEMOA, le plan d’action pour la réduction des risques agricoles au Niger (PAGRA 2014-2023), le Programme Commun Africain (PCA) et le Programme universel de développement post 2015.