Cette sortie médiatique du Mouvement des Jeunes pour l’Emergence du Niger fait suite à des informations parues dans trois hebdomadaires indépendant de la capitale à savoir ‘’ Le Courrier’’, ‘’l’Enquêteur’’ et ‘’Le Canard Déchainé’’ mettant en cause plusieurs personnalités politiques impliquées dans la fraude au dernier concours de recrutement des agents de santé à la fonction publique. Ces journaux ont en effet publiés les listes dictées par les soins de la première dame Dr Malika Issoufou, le ministre du pétrole Pierre Foumakoye Gado, Alkassoum Indatou, le chef de cabinet du Président de la République, la Présidente de la Cour Constitution et le chef d’Etat major général des armées du Niger. Le MOJEN dit que ce scandale est révélateur de l’état d’esprit qui anime ces hommes et femmes qui gèrent nos institution avant de s’étonne que jusqu’à présent que ces personnalités ne soient pas limoger par le Président de la République et les traduire devant la justice pour le tort causé au pays.
Le MOJEN condamne donc avec la dernière énergie les tentatives de couverture dont bénéficient ces personnalités et d’exiger que toutes ces personnes impliquées dans cette fraude soient livrées à la justice afin qu’elles répondent de leurs actes. Le MOJEN dit ne jamais accepter l’instauration au Niger d’une justice de vainqueur car toutes les personnes politiques citées par ces journaux sont des proches et/ou de l’entourage restreint du Président de la République. Pour étayer cette volonté à peine voilée du régime en place d’instaurer une justice de deux poids deux mesures, le MOJEN rappelle le cas de ces personnalités politique qui croupissent depuis plusieurs mois dans différentes prisons du pays pour des raisons purement politiques sur la base de faux dossiers pendant que ces personnalités citées dans ce scandale ne sont pas encore inquiéter. Pour finir le MOJEN interpelle le Magistrat suprême sur son devoir de respecter son serment coranique en remettant dans la main de la justice les personnes impliquées dans tous les scandales à répétitions au Niger.