Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Niger    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage


 Autres articles



Comment

Politique

Atelier d’information et d’échanges sur l’outil d’évaluation des politiques et institutions nationales : édifier les parlementaires sur le processus des investissements des institutions financières internationales
Publié le lundi 25 mars 2013   |  Le Sahel




 Vos outils




Le Réseau Parlementaire Nigérien sur la Banque mondiale et le Fonds Monétaire International (FMI) a organisé, samedi dernier, dans la salle de conférence de l’auditorium Sani Bako de Niamey, un atelier d’information et d’échanges sur l’outil d’évaluation des politiques et institutions nationales.

C’est le 4ème vice-président de l’Assemblée nationale, M. Mohamed Ben Omar qui a procédé au lancement des travaux de cet atelier. Ce dernier vise à édifier les parlementaires sur le processus des investissements de cette institution financière internationale dans notre pays. A travers cette initiative louable, les parlementaires nigériens de ce réseau veulent aller au-delà de la ratification par l’Assemblée nationale des accords de prêt et du vote des lois indispensables à la mise en œuvre des politiques de ces accords.


En ouvrant les travaux de cet atelier, le 4ème vice-président de l’Assemblée nationale, M. Mohamed Ben Omar, a précisé que depuis la période des ajustements structurels des années 80, le discours ambiant et la surenchère sur ce prêt ont fait que les débats sur les opportunités offertes dans notre pays sont quasiment occultés. C’est pourquoi, a-t-il indiqué, ‘’ le rétablissement durable de la confiance entre les institutions de la Banque mondiale, du Fonds Monétaire Internationale et des autres acteurs imposent une meilleure traçabilité des investissements. Du reste, l’Assemblée nationale par le truchement de son président a marqué sa volonté de s’intéresser de près aux investissements de la Banque mondiale et du FMI pour mieux évaluer leurs impacts en formulant dans le cadre du contrôle de l’action gouvernementale des recommandations appropriées. Ainsi, qui parle de contrôle, dit utilisation d'outils et d'indicateurs appropriés.

Cet atelier d'échanges sur l'outil d'évaluation des politiques et institutions du pays (CPIA) vient donc à point nommé en ce qu’il permet d'outiller davantage les membres de la Représentation nationale, leur permettant de participer à la réalisation de ce nouveau partenariat indispensable à la création des conditions de lutte contre la pauvreté. En effet, cette appropriation va sensiblement contribuer au renforcement des capacités des parlementaires en matière du contrôle de l'action gouvernementale. C'est dans ce cadre que le Réseau Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International envisage notamment l'organisation d'une série de journées parlementaires d'information et des visites de réalisations. Ces initiatives visent à améliorer et renforcer le dialogue sur les politiques de développement mises en œuvre avec l'appui de la Banque mondiale, les institutions nationales, les acteurs non étatiques et les citoyens.

Le président du réseau parlementaire Nigérien sur la Banque Mondiale et Fonds Monétaire Internationale, M. Moustapha Mai Tanimoune a indiqué que cette rencontre se veut être une opportunité de mieux faire connaître la Banque mondiale à travers ses missions traditionnelles d'appui aux politiques de bonne gouvernance. Malgré, ses importants investissements dans le développement économique et social, les mécanismes de fonctionnement de la Banque mondiale sont insuffisamment connus dans notre pays. C'est pourquoi, le réseau parlementaire nigérien sur la Banque mondiale et le Fonds Monétaire International, entend se doter de moyens lui permettant de participer pleinement à la réalisation et à la création des conditions idoines de lutte contre la pauvreté. Les missions spécifiques assignées à ce réseau parlementaire sont de s'assurer que les programmes et projets financés par la Banque Mondiale et le FMI profitent réellement aux communautés nigériennes ; veiller à la mise en œuvre des programmes et projets soutenus par la Banque Mondiale et le FMI à travers notamment la bonne gouvernance et la transparence ; mieux faire connaître à l'ensemble des parlementaires nigériens, les missions et les opérations de ces institutions financières internationales présentes au Niger ; renforcer les capacités institutionnelles du Réseau.

Quant au représentant résident de la Banque mondiale au Niger, M. Nestor Coffi, il a souligné que les parlementaires peuvent être un puissant groupe de plaidoyer pour la cause du développement.

Ils votent des lois, examinent et adoptent les budgets d'aide extérieure, analysent les politiques de développement et tiennent les gouvernements comptables des programmes financés par la Banque mondiale. Il faut rappeler que le groupe de la Banque mondiale, est d'un grand intérêt pour les parlementaires, dans la mesure où cette organisation constitue le canal par lequel est acheminé un cinquième de l'aide aux pays les plus pauvres. Elle est aussi plus grande source de connaissances sur le développement à travers le monde. Au Niger, la redynamisation du Réseau Parlementaire sur la Banque mondiale et le FMI témoigne de ce partenariat dans l'objectif de veiller à la bonne exécution des programmes financés par cette institution bancaire et s'assurer qu'elle bénéficie bien aux populations nigériennes dont les parlementaires sont les représentants. Au cours cet atelier, M. Shantayanan Devarajan, économiste en chef pour la région Afrique à la Banque mondiale, va apporter son expertise et son expérience aux parlementaires sur l’outil d’évaluation des politiques et institutions nationales.

l Hassane Daouda

 Commentaires