Conférence débat de l’Organisation Internationale pour les Migrations sur le projet ’’Fêtons une migration sûre et informée’’ : Donner aux migrants les moyens d’affronter les risques #aNiamey

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Conférence débat de l’Organisation Internationale pour les Migrations sur le projet ’’Fêtons une migration sûre et informée’’ : Donner aux migrants les moyens d’affronter les risques

Publié le mercredi 1 juin 2016 | Le Sahel

© AFP par ISSOUF SANOGO
Des migrants en route vers la Libye.
Lundi 1er juin 2015. Niger

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Activités des organismes internationaux

L'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) a organisé hier, à Niamey, une conférence de presse. Le thème est relatif au projet ''Fêtons une migration sûre et informée''. C'était en présence de plusieurs représentants des organisations nationales et internationales dans notre pays.

Le projet en question est cofinancé par l'Union Européenne à hauteur de cent (100) millions d'euros et par le Ministère de l'Intérieur Italien pour un montant de cinquante mille (50 000) euros. Les activités ont débuté en septembre 2014 et, ont touché environ cent quatre-vingt un mille (181 000) individus au Niger. Dans ses propos introductifs au cours de cette rencontre, le chef de la mission de l'OIM au Niger, Mr. Guiseppe Loppete a indiqué que le projet ''Fêtons une migration sûre et informée'' a permis de collecter davantage d'informations sur le phénomène de la migration, dont le Niger est représenté comme un pays de transit. Selon lui, des migrants ressortissants de quelques vingt (20) nationalités africaines passent par la région Agadez, pour notamment se rendre en Lybie et en Algérie.

Le rôle de l'OIM au courant dudit projet a ainsi été de les informer et, de les dissuader sur les dangers auxquels ils peuvent faire face au cours du périple migratoire. D'après Mr. Guiseppe Loppete, le projet a aussi été une opportunité pour mettre en relation les migrants qui essuient un échec et ceux qui désirent partir. « On a eu l'opportunité de mettre en exergue les raisons qui font que le Niger est un pays de transit. Les autorités tant administratives, que la chefferie traditionnelle nous ont apporté leur appui. On a fait un travail lourd. On a essayé beaucoup de choses. Certaines ont fonctionné et d'autres non» a dit le chef de la mission de l'OIM au Niger. Il a en outre indiqué que son institution a permis le rapatriement dans le pays d'origine de mille six cent (1.600) individus en 2015 et, de mille cinq cent (1500) individus entre janvier et mai 2016.

Pour sa part, la responsable Média, Communication et Recherche de l'OIM, Mme Linda Cottone a expliqué que les grands axes du projets ont particulièrement porté sur le théâtre participatif, les vidéos forums, les caravanes de cinéma, ou encore les débats radio. Une étude a permis de savoir que les immigrants en transit sur le territoire nigérien ont une moyenne d'âge qui varie entre 18 ans et 32 ans. Ils ne sont généralement pas mariés et, voyagent pour trouver des ressources financières à envoyer à leurs familles. «Notre démarche a été d'établir des relations avec les migrants, la communauté locale et la diaspora de chacun des pays où proviennent les migrants. Le but de cette campagne était singulièrement de comprendre les besoins des migrants et les raisons qui les poussent vers la migration. Nous avons aussi essayé de les assister aux moyens de plusieurs activités d'information. Notre action s'est aussi focalisée sur la sensibilisation, en pourvoyant les migrants des moyens qui puissent leur permettre d'affronter les risques émanant de l'immigration » a précisé la responsable Média, Communication et Recherche de l'OIM.
Toujours dans le cadre de ce projet, plusieurs délégations de journalistes issues de plusieurs pays européens, on fait le déplacement sur le Niger en vue de mettre à la portée du monde, les parcours souvent dangereux des migrants. Au terme de ces deux (2) communications, des échanges se sont engagés entre les responsables de l'OIM et l'assistance. Des questions ont été posées sur la conduite du projet, les difficultés rencontrées et les perspectives.

Samira Sabou(onep)

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