Ils sont morts pour toi, pour moi, pour nous tous. Ils sont morts pour assurer ta liberté, ma liberté notre liberté. Ils sont morts pour assurer notre sécurité, notre intégrité. Ils sont morts en défendant notre patrie. Ils ? Ce sont ces 32 militaires tombés sur le champ d’honneur dans la nuit vendredi dernier à Bosso en s’opposant au prix du sacrifice ultime à l’avancée meurtrière des sauvages de Boko Haram.
Au cours de cette attaque sauvage, des valeureux soldats sont partis, d’autres mutilés à jamais, mais nos forces de défense et de sécurité n’ont pas été vaincues. Elles ont comme des lions blessés repris le combat pour pourchasser jusqu’à dans leur dernier retranchement les éléments de Boko Haram.
Nous devons une fière chandelle à nos vaillants soldats, qui, jour et nuit, qu’il pleuve ou qu’il neige, qu’il vente de la poussière ou sous un soleil de plomb, défendent avec honneur et dignité l’immense territoire nigérien.
Pour des gens qui ont choisi le métier, ce coup, aussi dur soit-il, n’entame en rien leur moral. Ils sont galvanisés et déterminés à détruire tout ennemi qui ose s’attaquer au Niger.
Boko Haram, dont la spécialité est la lâcheté et la félonie saura très bientôt que par cet acte barbare perpétré à Bosso, elle vient de signer son arrêt de mort. Désormais les militaires nigériens et les autorités du pays avec à leur tête le Chef suprême des armées, vont pourchasser jusqu’à dans le ventre de leurs mamans, s’il faut les sauvages de Boko Haram.
On s’en souvient que dans le mémorandum remis au Chef de l’Etat à la grande marche patriotique suivie d’un meeting géant à la Place de la Concertation de Niamey, on peut retenir ceci :
« Ces terroristes savent maintenant qu’en attaquant le Niger, ils ont signé leur arrêt de mort pour que plus jamais on n’entende plus parler d’eux.
Mieux, « Nous sommes résolument engagés aux côtés de nos Forces de Défense et de Sécurité à mener une bataille sans merci contre ce groupe terroriste même s’il faut pour cela que chacun de nous soit enrôlé dans l’Armée ».
Le Niger, notre cher Nicher, ce pays de tolérance et de paix est en guerre ; une guerre totale contre les forces du mal et de l’obscurantisme. L’heure doit être à la mobilisation générale afin de nous permettre de réunir tous les moyens pour gagner cette guerre ; pour préserver notre dignité ; pour l’honneur de nos femmes et de nos enfants. C’est un jihad intérieur contre la terreur.
L’ensemble de la classe politique, la société civile, les leaders traditionnels, religieux et les opérateurs économiques, les travailleurs, bref toutes les couches socioprofessionnelles du Niger doivent s’impliquer fortement dans le combat contre Boko Haram.
Quoique disent certains compatriotes mal intentionnés, le Président de la République a toujours été à l’avant-garde de la guerre contre Boko Haram et tous les terroristes de tous poils. Il a modernisé notre armée et consacré l’essentiel de nos ressources à cette guerre qui nous a été imposée. Il l’a dit et répété, face à l’ennemi, faisons la paix des braves.
L’histoire ne retiendra pas que nous avons failli à notre devoir de nous battre alors que le pays est menacé. L’histoire ne retiendra pas que notre peuple a commis la lâcheté de s’agenouiller devant un ennemi qui veut couvrir notre pays de ténèbres. Le peuple doit soutenir les forces de défense et de sécurité, notamment par le renseignement.
Boko Haram n’a, plaise à Dieu, aucun avenir.