Trois jours après l’attaque de Boko Haram, qui a tué 32 soldats (dont deux Nigérians) et en blessé 67 autres à Bosso, dans la zone du lac Tchad, non loin de Diffa, les militaires nigériens tentent toujours de mettre hors d’état de nuire les terroristes, lundi 6 juin. Selon une source proche du dossier, des combats sont toujours en cours dans la région, cible de multiples attaques cette dernière année.
En outre, selon les informations de Jeune Afrique, des unités de la brigade anti-terroriste, 17 véhicules et environ 150 personnes, ont investi la ville afin de ratisser les quartiers et déminer les éventuels bâtiments piégés. Bosso a en revanche été désertée par la population, qui s’est dirigée vers les sites d’accueil des réfugiés et déplacés, déjà surpeuplés, de Toumour et Diffa notamment.
Selon le Haut-commissariat aux réfugiés des Nations unies, quelque 50 000 personnes pourraient avoir été forcées de fuir. Le gouvernorat de Diffa a par ailleurs indiqué qu’une dizaine de personnes seraient portées disparues, sans que l’on sache si elles ont été tuées ou enlevées par Boko Haram.... suite de l'article sur Jeune Afrique