Après les étudiants c’est autour des enseignants chercheurs de l’université Abdou Moumouni de Niamey de hausser le ton en vue de la satisfaction de leur plate forme revendicative et d’autres problèmes qu’ils rencontrent dans l’exercice de leur profession. Ainsi dans une déclaration rendue public ce 07 juin, le Syndicat National des Enseignants Chercheurs du Supérieur SNECS a exigé des autorités en charge de l’enseignement supérieur l’allocation d’une subvention conséquente pour le bon fonctionnement des universités publiques du Niger ainsi que l’adoption d’une loi de programmation pour un développement harmonieux des universités publiques du Niger.
Le Syndicat n’a pas manqué aussi demandé avec énergie le payement intégral et immédiat des arriérées de salaires et autres droits acquis par les universités de Zinder et Maradi et la mise à disposition à temps des subventions allouées aux universités publiques du Niger. En plus le SNECS exige la mise en place immédiate des instances délibératives pour une bonne gestion administrative et financière des universités publiques du Niger qui n’en dispose pas. En fin les enseignants chercheurs ne font un point d’honneur pour la satisfaction sans condition de sa plate forme revendicative. Actualité oblige, le SNECS a exprimé sa compassion aux populations de Diffa victime des attaques barbares et meurtrières de la secte terroriste Boko Haram, réaffirme son soutien aux vaillantes forces de défense et de sécurité et interpelle le gouvernement face à sa responsabilité de garantir l’intégrité du territoire national ainsi que la sécurité des personnes et de leurs biens.