Rencontre d’échanges entre le ministre de l’Environnement et du Développement Durable et les associations et ONG intervenant dans la protection de l’environnement : Dégager des stratégies communes pour la sauvegarde des ressources naturelles au Niger #aNiamey

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Rencontre d’échanges entre le ministre de l’Environnement et du Développement Durable et les associations et ONG intervenant dans la protection de l’environnement : Dégager des stratégies communes pour la sauvegarde des ressources naturelles au Niger

Publié le jeudi 9 juin 2016 | Le Sahel

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Photo de M. Wassalké Boukari

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Niger, Formation du nouveau gouvernement

- 15/4/2016

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Activités gouvernementales/ Conseil des ministres 2016

Le ministre de l'Environnement et du Développement Durable, M. Wassalké Boukari a rencontré hier à l'auditorium du Centre Culturel Franco Nigérien Jean Rouch de Niamey, les acteurs de la société civile intervenant dans le domaine de l'environnement et du développement durable. Cette rencontre entre dans le cadre de la Journée Mondiale de l'Environnement célébrée le 5 juin 2016 dernier, sur le thème : «Tolérance Zéro à l'égard du commerce illicite d'espèces sauvages». La rencontre a pour but d'échanger avec les acteurs intervenant dans le domaine de l'environnement sur les questions de gestion des ressources naturelles au Niger. Au cours de cette rencontre, un film sur les Addax, espèces en voie de disparition au Niger a été projeté suivi de débats.
Dans son mot introductif, le directeur de cabinet du ministre de l'Environnement et du Développement Durable a situé le contexte dans lequel se tient cette activité avant d'inviter l'ensemble des acteurs à jouer chacun son rôle et de s'engager pour la protection de l'environnement ainsi que les espèces sauvages. Il a rappelé que le Niger a adhéré à plusieurs conventions internationales pour la protection des ressources naturelles.
Un film intitulé Sahara Conservation FUND Antiloppes Sahelo Sahariennes (ASS) et Dangarama de Mallam Saguirou qui traite des Addax de Tintouma a été projeté suivi d'un débat houleux par les participants. Après la projection du film, le ministre de l'Environnement et du Développement Durable a indiqué qu'à travers ce film, chacun a le devoir de mesurer les enjeux de la protection de l'environnement. « C'est au Niger seulement qu'on trouve certaines espèces comme les Addax », a déclaré M. Wassalké Boukari.
Selon lui, le film est un échantillon indicateur exprimant le problème de disparition des espèces rares. « Nous sommes dans une situation écologique d'urgence au Niger. De 2007 à 2016, il ne reste pas beaucoup d'Addax. On doit changer d'attitude et garder l'espoir dans la gestion des ressources naturelles. Les modes de consommation des produits issus des ressources naturelles doivent changer afin de conserver pour la génération future », a-t-il dit. Le ministre en charge de l'environnement devait ajouter que le mode de consommation par exemple celui du bois de chauffe doit répondre à l'évolution de la population.
En ce qui concerne le commerce illicite de produits issus d'espèces de la faune et de la flore sauvages, il constitue le crime environnemental qui alimente et enrichit les organisations criminelles aux dépens des intérêts nationaux et des communautés. La situation fait obligation à ce que tous les acteurs agissent vite pour protéger les seules espèces fauniques sahélo-sahariennes encore vivantes dans la nature. « Nous devons mener le combat dans la même vision. Nous allons créer un cadre de concertation avec les associations et ONG pour qu'on puisse agir en synergie et avec perspicacité afin de gagner cette lutte de protection de ressources naturelles », a dit le ministre Wassalké Boukari.
Les représentants des organisations de la société civile intervenant dans le domaine de l'environnement et du développement durable ont salué cette initiative tout en s'engageant à multiplier les efforts pour mener des actions de changement de comportement au sein des populations. Ils ont par contre déploré le manque de financement dans le domaine avant de lancer un appel au gouvernement et aux partenaires techniques et financiers et soutenir leurs actions pour le bien être de la génération future.

Seini Seydou Zakaria(onep)

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