Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Le Sahel N° du 8/6/2016

Voir la Titrologie


  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Société

Fourniture d’énergie électrique à Niamey : A quand la fin du délestage ?
Publié le jeudi 9 juin 2016   |  Le Sahel


Niger
© Autre presse par DR
Niger : d`importantes mesures pour prévenir les coupures d`électricité pendant la grande chaleur


 Vos outils




Les populations de Niamey, Dosso et Tillabéri, ainsi que celles des localités environnantes, connaissent depuis plus d’un mois,de sérieuses perturbations dans la fourniture de l’énergie électrique. Ceci est la conséquence de l’opération de délestage décidée par la Nigérienne de l’Electricité (NIGELEC) en début du mois d’avril. Une décision douloureuse que la NIGELEC a rendue publique le 4 avril à travers un communiqué pour informer sa clientèle et expliquer les raisons d’une telle opération.
En effet, la NIGELEC étant très dépendante de la compagnie nigériane d’électricité, a vu sa part d’énergie drastiquement réduite. De 70 MGW, la quantité d’énergie obtenue à partir du Nigeria est tombée à 40, 30, 20 voire 0MGW selon la situation. Le principal fournisseur d’énergie électrique expliquait la réduction de la part allouée au Niger en soulignant qu’elle est due à la baisse de production consécutive aux actes de sabotage sur ses installations, notamment les pipelines, de la part de certains groupes agissant dans la partie sud du pays. La NIGELEC, expliquait son directeur général, s’est vue dans l’obligation et la nécessité de procéder à une opération de délestage afin de pouvoir desservir prioritairement les secteurs vitaux de la capitale, Niamey, pour qu’ils puissent continuer à fonctionner plus ou moins normalement.
A travers un communiqué officiel rendu public et largement diffusé et publié sur les médias en date du 4 avril, la NIGELEC n’a pas fait mystère de cette situation préoccupante. Contrairement à ce que certaines rumeurs distillées portant sur des supposés conflits entre les deux sociétés partenaires, le communiqué a clairement indiqué que les vraies raisons de l’opération de délestage restent et demeurent liées à la baisse de production de l’énergie électrique au Nigeria, et requis la compréhension de la clientèle.
Face à cette situation qui a certes trop duré,mais qui est totalement indépendante de la volonté de la NIGELEC, le directeur général est sorti personnellement le vendredi 20 mai pour davantage éclairer l’opinion et couper cours aux supputations les plus saugrenues et parfois alarmistes.
M. Kalid Allassane a reconnu sans équivoque les difficultés d’approvisionnement en énergie électrique que connait sa société à cause de cette situation du Nigeria. Mais il a dit et répété qu’au niveau national, la production est stable. La production locale de près de 60 mégawatts ne pouvant donc pas satisfaire une demande de plus de 130 mégawatts, la NIGELEC n’avait que l’option difficile du délestage, a laissé entendre, la voix grave, M. Kalid Allassane.
Toutefois, toutes les centrales tournent à plein régime et fournissent l’essentiel du courant pour continuer à alimenter les centres névralgiques de la capitale. Il s’agit notamment de la zone résidentielle, des hôpitaux et maternités, de la station de pompage et de traitement d’eau de Goudel, et bien d’autres secteurs de la ville.
Au total, Niamey est alimentée à 84% en courant et ce malgré les soucis d’approvisionnement du Nigeria. L’opération de délestage ne concerne alors que 16%. On est donc loin, très loin de ce que certains appellent le ’’délestage sauvage’’. Certes, les populations vivent difficilement cette période, a admis le directeur général qui rassure que la NIGELEC a mobilisé tous ses moyens et son personnel pour assurer le service minimum mais essentiel, et pour réduire au maximum l’impact de douloureuse épreuve et permettre aux citoyens de continuer à exercer leurs activités quotidiennes.Quant au retour à la normale, nul ne peut l’affirmer avec certitude dans la mesure où tout dépend de l’évaluation de la situation au Nigeria, a indiqué le directeur général de la NIGELEC.
Mais il y a tout de même une lueur d’espoir avec l’installation progressive de la saison des pluies qui fera remonter les niveaux des eaux et permettra aux barrages de mieux fonctionner. Au plan national, le directeur a annoncé que l’un des quatre groupes électrogènes de la centrale de Gorou Banda sera mis en service au courant du mois de juin. Une fois opérationnel, le groupe produira 20MGW.
En attendant, les populations doivent prendre leur mal en patience et espérer que la situation s’améliore du côté du Nigeria et que le démarrage séquentiel de Gorou Banda soit effectif.


Zabeirou Moussa(onep)

 Commentaires