Après les deux élections présidentielles passablement démocratiques et peu crédibles organisées au Niger, le Président Issoufou Mahamadou doit en principe convoquer le corps électoral pour les élections locales permettant la mise en place des autres institutions de la République, malheureusement il en a décidé le report in extremis ce qui vient confirmer la mauvaise santé économique que traverse déjà le pays.
En effet, aucun alibi majeur ne peut justifier ce report des élections qui permettrons aux élus locaux d'usurpées de leurs postes de responsabilités jusqu’au 8 Janvier 2017.date des futurs élections locales.
Faute d’argent, le pays se relève difficilement pour organiser les locales. Quant aux infatigables bailleurs de fonds rebellés par la façon dont s’est passée les dernières élections. Ils ne sont pas prêts à investir dans une machine déstabilisatrice de la démocratie Nigérienne.
Des élections présidentielles qui étaient entravées de fraudes massives, de corruption à outrance et suivies des intimidations claires des opposants au vu et au su de tout le monde. Aussi une absence notoire de l'UE qui n’a pas daignée à envoyer des observateurs, car elle le sait très bien que ces élections ne seront pas transparentes et que Monsieur le King a déjà brigué.
Le Niger a lui seul ne peut organiser ses élections locales, car les caisses du Trésor public sont vides, il n y a pas d’argent, no money, L’argent ne circule plus au Niger car les recettes fiscales et douanières sont au rouge.
Les contractuels commencent déjà à tirer le diable par la queue en restant 3 mois sans percevoir leurs salaires. Une chasse aux sorciers est engagée à leurs trousses par la HALCIA dont nous ne voyons pas l’utilité car elle ne traite jamais les dossiers cuisants de l’ère tant attendus par les Nigériens.
Quant aux opérateurs économiques, ils sont mécontents de leurs sorts suite à la hausse des frais de dédouanement et la situation financière critique dans laquelle baigne présentement le pays.
Aussi le maillon faible de la société notamment la jeunesse est meurtrie par le chômage épidémique et drastique que vit le pays. Elle se voit fermer l'espoir longtemps caressé d’un horizon meilleur car toutes les portes de la fonction publique sont tenues par les Malikagates ,hindatougates, fomakoye……. ,les Anges Gardiens de la Reconnaissance high level.
En plus, elle se voit annuler les concours d’entrée à la fonction publique pour laquelle certains travaillent sans repos pour y accéder de ce fait ça ne va pas du tout et ça ne peut jamais aller avec un tel statu-quo. On ne voit pas par quelle osmose le Niger pourra sortir de cette crise qui ne présage rien de rose dans le temps.
En effet, ce report de ces élections locales sonne le début de la descente en enfer, Le Niger arrive difficilement à s'acquitter de ses engagements financiers vis a vis de ses créanciers, le pays peine réellement à assurer ses dépenses de souveraineté auxquelles elle doit faire face, d’ailleurs les mois prochains seront édifiants et très durs à la masse laborieuse.
Certes, ils enregistreront des cumuls de salaires et tout son cortège de problèmes récurrents.
En réalité le pays est en voie de se plonger dans une nouvelle crise financière, mais cette fois ci jamais égalée dans son histoire. Le pays est mal gouverne et pris en otage par le Roi, les deux Reines et leurs Disciples. Quant au rejeton, il vient d’être nommé conseiller à la Présidence pour boucler les portes du dernier Empire post colonial.
L’allégorie de la caverne, à l’allure où vont les choses la caverne serait un territoire d'Outre-mer car Areva fait sa loi et pillera systématiquement l’uranium du pays sans contrat majeur, le tout sur les bases de la balkanisation et de la bollorisation du pays.