Le coordinateur humanitaire des Nations Unies au Niger Fodé Ndiaye demande à la communauté internationale d'aider les réfugiés fuyant Bosso. Dimanche, au Nigeria, des membres de Boko Haram ont égorgé quatre femmes. Jeudi, les armées des quatre pays touchés par la secte islamiste - Nigeria, Tchad, Niger et Cameroun - ont annoncé le lancement imminent d'une vaste offensive contre les rebelles islamistes, après une attaque sanglante dans le sud du Niger, à Bosso. Quelque 50.000 personnes ont fui la zone, dans un secteur qui accueillait déjà de nombreux camps de réfugiés en raison du harcèlement de Boko Haram.
3 dollars sur 4 manquent
Une nouvelle attaque qui a fait réagir le coordinateur humanitaire des Nations Unies au Niger Fodé Ndiaye. Il a appelé samedi la communauté internationale à mobiliser ses ressources pour la crise humanitaire qui se déroule à Bosso. "Avant les événements nous avions dans notre plan de réponse humanitaire 75 millions de dollars. Au moment où je vous parle il nous manque 3 dollars sur 4 et ça c'était avant les événements. Ce sont des milliers de personnes qui sont sur les routes (...) dans des conditions extrêmement difficiles, sans eau, sans abri. Certains sont étalés sous des arbres avec cette chaleur accablante en ce mois de ramadan", a expliqué M. Diaye. "Si on ne fait pas attention cette crise aura une incidence sur les pays du lac Tchad, qui peut être une incidence très grave, durable", a-t-il prévenu.... suite de l'article sur Autre presse