Annoncée le 9 juin par le ministre nigérien de la Défense, Hassoumi Massaoudou, l'offensive de la Force multinationale mixte contre Boko Haram était en réalité discutée depuis de nombreuses semaines entre les pays du bassin du lac Tchad.
Pour preuve, des officiers nigérians étaient présents à Bosso, dans le sud-est du Niger, au moment de l’attaque des islamistes, le 3 juin. Seuls les contours de l’opération n’étaient pas encore fixés, notamment au niveau du financement et de l’apport de troupes. « La mise en œuvre avait pris du retard, nous avons trop attendu les Nigérians », confie une source gouvernementale nigérienne.... suite de l'article sur Jeune Afrique